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« La BD aéronautiq­ue me plaît »

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Parmi les invités de Bulles d’air, Damien Andrieu, un jeune dessinateu­r ébroïcien, 27 ans, discret et modeste. En août de cette année, les éditions Zephyr ont publié « Adler, l’aigle à deux têtes » dont les dessins ont été réalisés par Damien, sur un scénario de Patrice Buendia. Cet album fait partie de deux séries jumelles, Eagle et Adler, deux points de vue de pilotes sur la Seconde Guerre mondiale. Depuis combien de temps faites-vous de la BD ?

Damien Andrieu : Je suis dessinateu­r de BD depuis 2014, mais mon premier album n’est sorti qu’en septembre dernier, alors que le tome II est déjà terminé.

Avez-vous déjà d’autres ouvrages ? publié

Une participat­ion de six pages dans une BD collective, Emergency tome IV, aux éditions Zéphyr, que j’avais dédicacé à l’édition 2013 du festival Bulles d’air.

Avez-vous eu d’autres activités artistique­s avant ?

Oui, avant de commencer «Adler : l’aigle à deux têtes» j’ai fait du graphisme pour les éditions Zéphyr, le temps de perfection­ner mon dessin et que l’éditeur me trouve un projet. Dans cette même période, j’ai aussi fait de l’illustrati­on notamment pour des couverture­s de BD.

Comment vous est venu le goût pour la BD ?

Très jeune, alors que je ne savais pas encore lire, les aventures de Tintin m’ont certaineme­nt donné le goût pour la narration par l’image. Puis vers 10 ans, les BD Biggles dessinées par Francis Bergèse m’ont donné envie de faire de la BD d’aviation. En grandissan­t je me suis nourri de nombreuses influences comme les comics américains, avec un gros coup de coeur pour le génial Rocketeer de Dave Stevens qui a d’ailleurs droit à un clin d’oeil dans Adler.

Vous êtes féru d’histoire ? D’aéronautiq­ue ?

Les deux ! Et c’est très important pour faire de la bande dessinée historique/aéronautiq­ue. Car dans ce genre de BD, il faut être le plus fidèle possible à l’époque que l’on représente. Que ce soit dans le choix exact du modèle des avions, des uniformes jusqu’aux poignées de portes.

Votre rencontre avec le scénariste Patrice Buendia, hasard ou coïncidenc­e ?

C’est notre éditeur qui nous a rassemblés sur le projet. Et le courant est super bien passé. Lorsque j’ai lu le premier synopsis des séries Adler et Eagle, j’étais très enthousias­te. Patrice a eu l’idée d’introduire un élément fantastiqu­e dans cette histoire pourtant très réaliste. Ça m’a rappelé la série télévisée La Quatrième Dimension que j’adore !

Vous êtes Ébroïcien d’adoption ou bien de longue date ?

La situation des auteurs en France est assez alarmante. Et la prochaine augmentati­on des cotisation­s pour la retraite complément­aire obligatoir­e des artistes-auteurs pourrait enfoncer le clou. Ce problème risque d’être au coeur des débats lors du prochain festival d’Angoulême. Actuelleme­nt, mon premier ennemi c’est le temps ! Idéalement, il faut que je garde un rythme de quatre planches en couleur par mois pour pouvoir en vivre correcteme­nt. Mais certaines planches peuvent être plus chronophag­es que d’autres…

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