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Adieu Jojo !

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Comme un symbole, il s’est éteint le même jour qu’un certain Johnny H. Mais à Pacy et aux alentours, le seul et unique « Jojo » restera Joël Leroy, emblématiq­ue dirigeant du club de la vallée d’Eure depuis trente-cinq ans. Chambreur et gouailleur invétéré, la cigarette au bec et la voix un peu éraillée, l’ancien fidèle accompagna­teur de Laurent Hatton des années National avait toujours une anecdote à distiller, un arbitre à gentiment vilipender ou une chaleureus­e poignée de mains à échanger…

Après la minute de silence en ouverture de Pacy-Oissel, et avant l’inhumation au cimetière de Pacy ce MARDI 12 DÉCEMBRE (15 H) qui devrait attirer la grande foule, ses amis du stade de Ménilles se trouvaient sous le choc. Jacky Sabourin se souvient ainsi avec émotion d’un « fidèle de Pacy », alors que son ami Mouss Zenasni évoque « un amoureux du club, bénévole à 100 %, qui donnait sans compter avec sa femme Martine. On s’engueulait parfois gentiment quand il charriait trop les arbitres, mais qu’est-ce qu’on a pu rigoler… »

Bénévole au club depuis 1982

Ses trois fils Mickaël (44 ans), Norbert (38 ans) et Lucien (35 ans), présents dimanche dernier à Ménilles, racontent aussi avec émotion les souvenirs de leur père disparu mercredi dernier à 73 ans. « C’est moi qui ai débuté le foot ici, avant de me mettre à l’arbitrage » raconte l’aîné, second de la génération après sa soeur Anne. « Et lui, grand supporter de l’OM, m’y a suivi avant d’en devenir un véritable passionné à partir de 1982 ! Notre père, c’était aussi un langage fleuri qui faisait partie du personnage, mais d’abord un homme d’une immense générosité. »

Depuis vingt ans que la rédaction sportive suit le parcours pacéen, Joël Leroy faisait partie des hommes incontourn­ables du stade de Ménilles. Il manquera beaucoup au paysage local. D. Elh.

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