Ce qui va bouger en 2018
Réunis dans le gymnase Artois, les habitants de Saint-Michel ont pu faire un tour d’horizon des projets lancés en 2018 par la municipalité dans leur quartier. Au programme : une nouvelle déchetterie, de l’enrobé et des vignes.
Guy Lefrand arrive couvert de sa doudoune dans le gymnase Artois, bien chauffé, du quartier Saint-Michel : « J’ai gardé le meilleur pour la fin » s’exclame-t-il avant d’entamer la dernière réunion publique de sa tournée 2017. Comme dans les six autres quartiers de la ville, le maire d’Évreux commence par dérouler les réalisations dont il peut se féliciter, notamment les 3 km de voirie déjà refaits dans le quartier. Mais ce qui intéresse les habitants c’est ce qui va se passer en 2018. Tour d’horizon des dossiers évoqués.
Côte Henri-Monduit.
Les deux maisons situées en bas de la côte vont être rachetées par la municipalité et détruites par l’Agglomération Évreux Portes de Normandie, reconnue « responsable ». « On ne reconstruira rien à cet endroit » a indiqué le maire, notamment à cause de la falaise.
Gymnase blanche. de la côte
Mis en vente par le Département, il a été racheté pour un euro symbolique par la Ville. Après 70 000 € de travaux, il sera « davantage ouvert aux associations ».
École Piaget.
Après quelques travaux d’aménagement, les syndicats départementaux, dans l’obligation de quitter la Bourse du travail, s’y installeront en février 2018.
Rue David.
Après la coulée de boue qui a endommagé la falaise, un bureau d’études spécialisé inspecte son état global. Ses conclusions seront rendues mi-janvier et pourraient donner lieu, si besoin est, à de nouveaux travaux de consolidation.
Rue de La Corniches les Pipos.
Réfection de la chaussée.
Lafayette.
Ce mardi 19 décembre, les élus de l’Agglomération Évreux Portes de Normandie devraient voter une déclaration d’utilité publique concernant un projet de 270 logements à l’emplacement de la cité Lafayette. Si certains des sept propriétaires qui doivent être relogés dans la partie basse du lotissement, appelée la Raquette du colonel, refusaient encore les propositions de la municipalité, cette dernière aurait alors le droit de les exproprier. « L’objectif est de trouver des solutions dans les six mois » précise Guy Lefrand.
la déchetterie du Val Iton doit être totalement réagencée en 2018 pour accueillir au mieux ses 56 000 passages par an.
IUFM.
Peu d’information sur l’avenir de l’IUFM depuis son rachat aux enchères en novembre par une société privée du Sud de la France spécialisée dans la rénovation et la vente de biens immobiliers. Le maire a expliqué ne pas avoir été contacté par Nidazur Promotion, la société en question. M.B.