« Ce fut dur, dur… Mais on l’a fait ! »
Nathalie Serais, 50 ans et Séverine Foucher, 38 ans, deux collègues d’entreprise chez Atlas For Men à Évreux, viennent de rentrer du Cambodge où elles ont participé à la 16e édition du fameux Raid Amazones. Une épreuve sportive éprouvante, 100 % féminine.
Le Raid Amazones cher à l’animateur Alexandre Debanne, est une épreuve réservée à des équipes de deux ou trois femmes. Cette année, 347 concurrentes étaient au départ de ce raid ardu de six jours, effectué sous une chaleur accablante et comprenant des épreuves diverses et variées, mais toujours rudes.
17,7 km en Trek le premier matin, 16,4 km en canoë le lendemain, 41,7 km en VTT, du tir à l’arc suivi d’une chasse au trésor surprise le 4e jour, puis 54,7 km en VTT, avant de terminer par 10,4 km de trek… Pas simple, même si tout était fait surplace pour aider les athlètes. « L’organisation était parfaite. Il faut savoir que beaucoup d’équipes qui viennent ici doivent se débrouiller seules pour réunir le budget nécessaire. Nous, nous avons eu la chance d’avoir notre entreprise Atlas For Men, dont une partie des services est basée à Évreux, comme sponsor… On n’avait que les épreuves à effectuer. Mais c’était déjà beaucoup ! »
« On aurait pu moins souffrir »
Les deux équipières n’ont, en effet, pas pu rivaliser avec le haut du classement : « On n’y allait pas pour gagner, mais on aurait moins souffert si l’on s’était encore mieux préparé… » Nathalie et Séverine s’étaient pourtant beaucoup entraînées. Mais d’une manière décontractée, qui leur avait valu le surnom, comme équipe des « Keep Cool »
Parmi les participantes, on trouvait beaucoup de triathlètes performantes : « Les filles de tête de classement sont restées sympas avec nous. En nous doublant, elles nous encourageaient en nous criant : « Allez les filles, vous allez y arriver… » Pareil sur les podiums. Elles restaient toutes modestes : « On n’a pas de mérite, on est entraîné… » Et pourtant, il y avait là de belles championnes. »
En contact avec leurs collègues
Pour toutes les concurrentes, le timing était serré, à cause de la chaleur : « On devait se lever tôt, vers 4 ou 5 h. Les épreuves commençaient au plus tard à 7 h. La journée finissait par un briefing à l’hôtel vers 20 h / 20 h 30… »
Tout au long de l’épreuve, Nathalie et Séverine tenaient leurs collègues informés en échangeant sur Facebook et en y postant des petites vidéos. Ce qui leur valut un joyeux retour « Nous avons eu beaucoup de chance de participer à ce raid. C’est une très belle organisation, et on ramène beaucoup de souvenirs merveilleux. On remercie bien sûr notre employeur, mais aussi tous ceux qui nous ont suivis et encourager à donner le meilleur de nous-mêmes. » C. M.