« Des filles extra »
KUCIAKOVA S’EN VA AUSSI
Après avoir embrassé chacune de ses désormais ex-équipières, MARKA KUCIAKOVA passe un peu de temps avec les supporters. Elle échange quelques mots, sourit malgré tout et lâche alors : « Je suis tellement fière d’avoir fait partie de cette équipe. Tellement. Ce soir encore, dans la difficulté, nous avons fait toutes l’effort pour arracher la victoire. Nous avons respecté notre maillot, notre public. Mais évidemment, je suis triste de quitter ces filles. Elles sont extras. Je veux leur souhaiter le meilleur, parce que vraiment, dans une carrière on ne rencontre pas si souvent… des groupes comme ça. Je vais retourner en Slovaquie, je ne sais pas encore exactement dans quel club. Mais ce sera une bonne thérapie… »
LARDIER ÉMU
* Après son intervention impromptue et surprenante (voir ci-dessus), et alors qu’un lourd blackout a été imposé envers la presse par la direction du club pour tout ce qui ne concerne pas le domaine purement sportif, l’entraîneur ébroïcien OLIVIER LARDIER demande quelques instants pour gommer une émotion prenante. Pourquoi donc s’être saisi du microphone ? « Bah, je pense que personne ne l’aurait fait. Il faut bien que quelqu’un remercie Nada Mitrovic et Marka Kuciakova qui a terminé la rencontre sur une jambe. Il faut dire que les instances ne nous ont pas ménagé avec deux matches en 48 h. Aucun autre club de Ligue A, masculine ou féminine, de Pro B ou DEF, n’a été confronté à une reprise aussi intense. Une fois encore, ce groupe solidaire a puisé dans ses ressources, dans ses valeurs morales, pour aller chercher la victoire. Bon maintenant, avec le départ de Marka, une deuxième ailière titulaire nous quitte. En réception jusque-là, nous étions stables, il va falloir s’adapter. Mais attention, on ne perd pas impunément deux joueuses de ce calibre, deux jeunes femmes aux mentalités impeccables. »
« ÉVREUX ADMIRABLE »
* ATMAN TOUBANI (entr. Chamalières) : « Tout d’abord, je veux tirer un coup de chapeau aux joueuses de l’Évreux VB. Elles sont compétitives depuis le début de la saison. Ce soir, elles ont encore été admirables. Au-delà du résultat, il y a des choses importantes dans la vie. Et moi, j’ai vu des joueuses qui restent professionnelles, ne quittent pas le navire, même dans la difficulté. Je veux aussi saluer le boulot d’Olivier Lardier. Gérer un groupe professionnel masculin ou féminin n’est déjà pas facile, mais cela doit encore plus dur quand son club ne joue pas le jeu. »