ZAHORA, L’ANGE EXÉCUTRICE

Petit signe de la main, hochement de tête, et déjà ce sourire. Lors d’un changement de côté, Vlatka Zahora nous salue gentiment. Il est toujours intéressant de retrouver d’anciennes joueuses. Certaines nous ignorent superbement. D’autres sont polies. Et quelques-unes plus chaleureuses. La centrale croate entre évidemment dans cette catégorie, où figuraient Emeli Schaeffer, Ludy Da Silva, Léo Cordier, Téré, les deux Katarina Nejezchlebova et Pichova, enfin dernièrement Alba Sanchez. Liste non-exhaustive.

Vlatka Zahora prend le temps de discuter avec quelques supporters, avant de claquer une bise et glisser quelques commentaires. « J’ai joué ici pendant deux ans, c’était un peu bizarre d’entrer dans le vestiaire des visiteurs. Le Canada, je m’y sens chez moi. Mais c’est la vie, on dit comme ça, non ? » Tabernacle !

« Dans le Sud avec mon chéri »

Retour au match. En un peu plus de deux sets, la centrale a passé un ace, bloqué à trois reprises et claqué 7 attaques réussies sur dix. « J’ai changé ma façon de servir, mon geste. C’est intéressant de se remettre en cause. Sinon, sur la prise de filet, bah c’est mon boulot. On a gagné, je suis contente, nous avons déployé un jeu assez agressif pour bien contrôler le filet et le match. »

Une ou deux personnes attirent son regard, elle fait un petit signe. Dernière question : alors la vie à Saint-Raphaël, pas trop difficile ? Rires. « Le cadre est superbe. J’ai signé dans un bon club. Nous avons des résultats intéressants. Dans le Sud, je suis avec mon chéri. Alors, oui la vie est belle. Mais je ne veux pas oublier que j’ai passé deux belles années à Évreux. » Caribou Vlatka, à une prochaine, alors…