Le rockabilly face au rap
Blouson en cuir, tatouages, santiags, coiffure et look complètement assumés. Non, ce ne sont pas des motards, mais bien les fans de rockabilly.
Certains sont fichés sous leur plus beau jour depuis le 23 janvier dans la salle de concert du 106 à Rouen. Dans une série de clichés de notre ex-confrère Gil Rigoulet, « Rockabilly 82 » retrace la vie d’une bande de jeunes ébroïciens, amoureux des musiques américaines. Ce vendredi 23 février, pour célébrer l’exposition, soirée rockabilly de circonstance s’est organisée dans la salle de concert de musiques actuelles. Pas si actuelles que ça quand on y pense. Le rockabilly, ça remonte aux années 50 et même aux années 80 du côté d’Évreux.
Bananes sur le crâne, santiags aux pieds, les mélodies en tête, ces amoureux de musique vivent comme si le temps s’était figé. Même s’il se fait tout de même ressentir sur leurs visages.
C’est au « club », la petite salle du 106, que les deux concerts rockabilly ambiance « rock’n’roll » du groupe The Subway Cowboys et Tony Marlow se sont produits. Qui dit petit espace dit intimité. Certains n’ont pas hésité à s’incruster sur scène et à secouer des têtes et danser devant les spectateurs. Un ami de Tony Marlow et musicien dans un groupe rockabilly a même remplacé le contrebassiste à la fin du concert. Vous en connaissez beaucoup des concerts où tout est permis ?
Ils étaient toutefois peu nombreux face à la multitude de (jeunes) fans du rappeur Lomepal qui faisait la queue devant la grande salle du 106. Même si le rappeur a réuni beaucoup plus de spectateurs, ont-ils eu une proximité aussi impressionnante que celle du rockabilly ? Sûrement pas.