Guerre Russie-Ukraine : les appels à la confiscation des avoirs russes se multiplient
Volodymyr Zelensky a pro té de son passage au Forum économique mondial de Davos pour faire avancer plusieurs questions liées à la guerre avec la Russie. Le président ukrainien a notamment demandé qu'une partie des avoirs russes saisis par les banques soit a ectée à la reconstruction de l'Ukraine.
Depuis le début du con it, près de 350 milliards de dollars d’actifs russes ont été gelés dans les pays occidentaux. Cette idée béné cie du soutien de la GrandeBretagne, qui tente de persuader le reste des alliés.
"Nous avons déjà gelé ces avoirs. La question qui se pose ensuite est :
que devrions-nous faire ensuite ? Et je pense qu'il y a un argument juridique, un argument moral et un argument politique... quand Poutine a lancé cette invasion illégale, le monde a changé et nous devons changer avec lui. Et reconnaissons que nous sommes dans un monde plus dangereux, plus incertain et plus di cile et que nous devons donc être prêts à ré échir de manière innovante sur la manière dont nous utilisons ces ressources pour aider l'Ukraine" a déclaré David Cameron, Ministre britannique des A aires étrangères.
Son homologue ukrainien Dmytro Kuleba a ajouté : "nous avons besoin de geler les avoirs, pas de geler les con its. C'est la voie à suivre. C'est la voie à suivre pour envoyer un message clair à tout le monde : si vous osez enfreindre les règles, vous allez payer."
Après le président Zelensky, plusieurs dirigeants européens sont attendus à Davos Pour Volodymyr
Zelensky, Poutine est un "prédateur" qui ne se satisfera pas d'un con it "gelé" A Davos, le Ministre polonais des A aires étrangères appelle l'UE à aider davantage l'Ukraine
La semaine dernière, la porteparole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que la proposition de Washington visant à utiliser jusqu'à 300 milliards de dollars d'actifs russes gelés à la reconstruction de l'Ukraine était un acte de "piratage du XXIème siècle".
Pour continuer ses opérations sur le front, maintenir l'économie à ot et reconstruire les infrastructures détruites, Kyiv estime avoir besoin d'au moins 1 000 milliards de dollars.
Mais le transfert d'argent russe con squé inquiète les banquiers européens. Cet acte pourrait créer un précédent juridique qui pourrait compromettre la stabilité nancière mondiale.