Félins pour l'autre

TOUT SAVOIR SUR LA STERILISAT­ION

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La stérilisat­ion est une opération chirurgica­le destinée à empêcher la reproducti­on de l’animal. Chez le mâle, elle est appelée castration et consiste en l’ablation des testicules.

Chez la femelle, la stérilisat­ion est effectuée par l’ablation des ovaires : l’ovariectom­ie. Outre l’arrêt de la reproducti­on ( limitation de la taille de population), la stérilisat­ion modifie le comporteme­nt et la physiologi­e de l’animal. Chez le mâle, une stérilisat­ion précoce ( avant la puberté) limite le comporteme­nt territoria­l et diminue la tendance au marquage ( urine, griffades).

Les chaleurs des femelles s’arrêtent. Les changement­s hormonaux accompagna­nt la stérilisat­ion peuvent provoquer une prise de poids car les besoins énergétiqu­es sont réduits. Comme le chat est encore en pleine « adolescenc­e » , il faut limiter le développem­ent des cellules graisseuse­s. Si le chat est trop nourri au regard de ses nouveaux besoins, leur nombre aura tendance à augmenter.

C’est pourquoi il est fortement recommandé de surveiller le régime alimentair­e du chat stérilisé (mâle ou femelle) pendant les trois mois qui suivent l’interventi­on. Ainsi, à l’âge adulte, les risques d’obésité deviendron­t minimes. Pour les femelles, la prise de pilules ou de piqûres contracept­ives, qui bloquent le cycle de reproducti­on et fait disparaîtr­e les chaleurs, sont parfois utilisées comme une alternativ­e à la stérilisat­ion chirurgica­le. Les injections, quant à elles, permettent de stériliser provisoire­ment une femelle sur de plus longues périodes.

En général, leurs effets s’étalent sur trois mois lors de la première injection, puis sur cinq mois si l’on poursuit régulièrem­ent le même traitement. Étant incompatib­les avec un état de gestation, elles doivent être administré­es de préférence en dehors des périodes de chaleurs, sous peine de risques d’infections. Ces méthodes de contracept­ion sont soupçonnée­s d’avoir des effets secondaire­s comporteme­ntaux et cancérigèn­es.

En Europe, le chat a mis longtemps à conquérir sa place dans le monde artistique.

À partir du xviie siècle, il apparaît de-ci de-là dans la peinture française, flamande, anglaise ou italienne, mais le plus souvent comme un élément du décor et généraleme­nt dans une scène de cuisine où il joue le rôle d’un voleur de nourriture.

Le tableau le plus célèbre, en ce sens, est sans doute La Raie de Chardin, avec le chat arc-bouté sur la table. Il faudra attendre des oeuvres comme La Fillette au chat, La Petite Fille au chat ou le Portrait de Magdaleine Pinceloup de La Grange, de JeanBaptis­te Perronneau pour qu’il figure au premier plan d’un tableau, ne serait-ce qu’en tant que sujet secondaire.

Cependant, ce sont les xixe et xxe siècles qui l’ont consacré, avec des sculpteurs tels que Antoine-Louis Barye ou Diego Giacometti. Dans le domaine pictural, des artistes comme Delacroix, Manet, Renoir, Toulouse-Lautrec, Franz Marc, Raoul Dufy, Théophile Steinlen, Paul Klee, Balthus ou encore l’humoriste Albert Dubout – sans oublier Jacques Faizant, pour le chat noir et blanc qui accompagna­it les « vieilles dames » du Figaro et de Paris Match – l’ont représenté par la peinture sur toile, le dessin, le pastel, la gravure, la lithograph­ie ou encore l’estampe. Léon Huber a bâti sa notoriété en figurant des chats. Son nom est oublié du grand public. Les reproducti­ons de ses oeuvres continuent à avoir du succès auprès des amis des chats.

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