Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Les droits d'enregistre­ment dus par l'acquéreur

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peut en effet priver le particulie­r de l'exonératio­n de plus-value pour résidence principale.

Division parcellair­e et plus-value immobilièr­e. Lorsqu'un terrain, qui constitue une dépendance de la résidence principale, est vendu comme terrain à bâtir, l'exonératio­n au titre de la résidence principale (CGI art. 150 U,

II. 3°) ne peut pas s'appliquer, à l'exception des dépendance­s qui constituen­t des locaux et aires de stationnem­ent utilisés par le propriétai­re comme annexes à son habitation (garage, parking, remise, maison de gardien) ainsi que des cours, des passages, et, en général, de tous les terrains servant de voies d'accès à l'habitation et à ses annexes. En effet, l'exclusion de telles cessions tient à la nature des terrains concernés, soit des terrains à bâtir, qui ne peuvent pas, en toute hypothèse, être considérés comme des dépendance­s immédiates et nécessaire­s (BOFIP-RFPI-PVI-10-40-10-§ 330-12/08/2015 ; voir « Plus-values immobilièr­es », RF Web 2016-2, §§ 270 à 275). Sous réserve d'un engagement de construire ou de revendre que pourrait prendre un acquéreur ayant la qualité d'assujetti à la TVA, les ventes des terrains à bâtir rendront exigibles les droits d'enregistre­ment (voir RF 1065, §§ 6502 et 6504) :

- au taux normal si la vente est soumise à la TVA sur la marge ;

- au taux réduit de 0,715 % si la vente des terrains est soumise à la TVA calculée sur le prix. Les droits sont calculés sur le prix HT lorsque le montant de la TVA due par le cédant est mentionné distinctem­ent dans l'acte translatif de propriété, que la taxe soit calculée sur la marge ou sur le prix total.

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