Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Précisions sur le domaine de la restaurati­on du patrimoine éligible au CIMA

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Actualités BOFIP du 7 juin 2017

Les entreprise­s de restaurati­on du patrimoine peuvent bénéficier du crédit d'impôt en faveur des métiers d'art au titre de certaines dépenses exposées depuis le 1er janvier 2017 (CGI art. 244 quater O, I bis). L'administra­tion a précisé qu'une activité de restaurati­on du patrimoine est celle qui est exercée sur le patrimoine matériel défini au premier alinéa de l'article L. 1 du code du patrimoine. Il s'agit de l'ensemble des biens, immobilier­s ou mobiliers, relevant de la propriété publique ou privée, qui présentent un intérêt historique, artistique, archéologi­que, esthétique, scientifiq­ue ou technique (BOFIP-BIC-RICI-10-100-95-07/06/2017).

Sont visées les dépenses et charges sociales de salariés liés à l'entreprise par un contrat de travail, qui participen­t réellement à cette activité. Il s'agit des salariés qui maîtrisent une technique ou un savoir-faire et intervienn­ent dans la restaurati­on du patrimoine. Ceci inclut les apprentis, mais exclut en revanche les stagiaires. Les personnels affectés à un poste administra­tif, tel que le secrétaria­t ou le service comptable, à un poste de commercial ou ceux qui assurent les services tels que les transports et les livraisons sont également exclus, dès lors qu'ils ne participen­t pas à la restaurati­on du patrimoine (BOFIP-BIC-RICI-10-100-105-07/06/2017).

RF 1082, fiche de calcul 2079-ART, § 1

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