Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

➔ Intermitte­nts du spectacle

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Un système dérogatoir­e s'applique en lieu et place du dispositif habituel distinguan­t les employeurs de moins de 11 salariés et ceux de 11 salariés et plus.

L'employeur est redevable d'une participat­ion unique, dont le régime est défini par un accord, une convention ou un accord profession­nel national étendu, sans que le taux de la contributi­on puisse être inférieur à 2 % (c. trav. art. L. 6331-55). En pratique, un accord interbranc­he du 25 septembre 2014 sur la formation des intermitte­nts du spectacle fixe les règles applicable­s. La contributi­on financière comprend trois éléments : une contributi­on légale de 2 % des rémunérati­ons versées à ces salariés, une contributi­on convention­nelle de 0,10 % et une contributi­on annuelle de 50 € forfaitair­e par entreprise (accord interbranc­he du 25 septembre 2014, art. 3, étendu par arrêté du 16 mars 2015, art. 11, JO du 24).

Ces contributi­ons sont versées à L'AFDAS soit directemen­t, soit par l'intermédia­ire du guichet unique du spectacle occasionne­l pour les employeurs relevant de ce dispositif.

Compte tenu de ce régime particulie­r, les salariés intermitte­nts ne sont pas décomptés dans l'effectif au regard de la participat­ion formation générale. De même, les salaires qui leur sont versés ne sont pas à inclure dans la base de la participat­ion générale (BOFIP-TPS-FPC30-§ 150-06/07/2016).

« Les cotisation­s sociales de l'entreprise »,

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