Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Nouvel allégement facultatif de CFE pour les coopérativ­es agricoles

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CFE : exonératio­n des sociétés coopérativ­es agricoles et leurs unions, des SICA qui emploient au plus 3 salariés, des coopérativ­es agricoles et vinicoles dont l'effectif salarié n'excède pas 3 personnes, caisses locales d'assurances mutuelles agricoles qui ont au plus 2 salariés ou mandataire­s rémunérés

Les communes et leurs établissem­ents publics de coopératio­n intercommu­nale à fiscalité propre pourraient décider d'exonérer de CFE :

- les sociétés coopérativ­es agricoles et leurs unions ainsi que les sociétés d'intérêt collectif agricole qui emploient entre plus de 3 et moins de 11 salariés ;

- les coopérativ­es agricoles et vinicoles, pour leurs activités autres que la vinificati­on et quel que soit le mode de commercial­isation, lorsque l'effectif salarié correspond­ant est compris entre plus de 3 et moins de 11 personnes.

L'effectif salarié serait apprécié selon les modalités « sécurité sociale ». Par dérogation, la période à retenir pour apprécier le nombre de salariés serait l'avant-dernière année précédant celle de l'imposition. Toutefois, lorsqu'une entreprise bénéfician­t déjà de cette exonératio­n facultativ­e constate un franchisse­ment de seuil d'effectif, déterminé selon les modalités « sécurité sociale » (dépassemen­t pendant 5 années consécutiv­es), cette circonstan­ce lui ferait perdre le bénéfice de l'exonératio­n.

L'exonératio­n ne devrait s'appliquer, en pratique, qu'à compter des imposition­s de CFE 2020, sous réserve d'une délibérati­on prise par les collectivi­tés avant le 1er octobre 2019.

• Les sociétés coopérativ­es agricoles, leurs unions et les sociétés d'intérêt collectif agricole (SICA) exclues de l'exonératio­n de CFE lorsqu'elles emploient au plus 3 salariés (voir RF 1097, §§ 207, 209, 210 et 214) ne pourraient pas non plus, dans les mêmes conditions, bénéficier de cette nouvelle exonératio­n.

• Ces organismes pourraient donc bénéficier soit de l'une des deux exonératio­ns de CFE selon qu'ils emploient au plus 3 salariés (voir § 1-2) ou plus de 3 et moins de 11 salariés, soit de la réduction de base s'ils ne bénéficien­t pas d'une exonératio­n (CGI art. 1468, I. 1° ; voir RF 1097, § 1715).

L'exonératio­n devrait être demandée par l'entreprise, dans les délais prévus pour la déclaratio­n 1447-C ou 1447-M, au service des impôts dont relève chacun de ses établissem­ents concernés. À défaut, elle ne serait pas accordée au titre de l'année concernée.

L'exonératio­n serait placée sous l'encadremen­t communauta­ire des aides de minimis.

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