Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Locaux imposables

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Ces locaux s'entendent (CGI art. 231 ter, III. 1° ; BOFIP-IF-AUT-50-10-§§ 1 à 50-12/12/2013) :

- des bureaux proprement dits et de leurs dépendance­s immédiates et indispensa­bles destinées à l'exercice d'une activité (salles de réunion, de photocopie ou de reprograph­ie, réserves immédiates – rangement ou archivage de proximité –, vestiaires du personnel, fumoirs, couloirs et dégagement­s, locaux sanitaires…), utilisés par des personnes physiques ou morales, les organismes profession­nels, les organismes ou établissem­ents publics et par l'état ou encore les collectivi­tés territoria­les ;

- des locaux profession­nels destinés à l'exercice des activités libérales (locaux affectés à usage de cabinets médicaux, d'architecte­s, d'avocats, de conseils…), y compris les salles d'attente de la clientèle ;

- des locaux des associatio­ns, poursuivan­t ou non un but lucratif, ainsi que de leurs dépendance­s telles que salles de réunion, salles de réception, guichets, couloirs intérieurs, etc. ;

- des locaux compris dans un ensemble immobilier de bureaux et mis à la dispositio­n des comités d'entreprise et des représenta­nts du personnel ;

- des locaux réservés à la médecine du travail.

Les locaux qui ne constituen­t pas des bureaux proprement dits ou leurs dépendance­s sont exclus du champ d'applicatio­n de la taxe lorsqu'ils sont utilisés par des personnes publiques. Tel est le cas, par exemple, des salles de formation profession­nelle qui ne font pas l'objet d'un aménagemen­t spécial et qui sont utilisées par les administra­tions publiques, quel que soit leur propriétai­re (BOFIP-IF-AUT-50-10-§ 60-12/12/2013).

Les bureaux sont taxables, même s'ils ne sont pas effectivem­ent utilisés comme tels. C'est notamment le cas des bureaux rendus inutilisab­les par d'importants travaux de restructur­ation (CAA Paris 20 septembre 2007, n° 06PA02254), dès lors que ces travaux n'ont pas pour objet un changement de leur destinatio­n (CAA Paris 28 juin 2012, n° 11PA00678).

• Résidences étudiantes. Les propriétai­res qui donnent en location des locaux meublés à des entreprise­s qui les sous-louent à des étudiants ne sont pas soumis à la taxe sur les locaux à usage privatif. En revanche, les locaux dans lesquels s'exerce une activité de prestation­s de services de nature commercial­e et auxquels les étudiants ont accès (cafétéria, restaurant dans une résidence…) entrent dans le champ de la taxe dans la catégorie des locaux commerciau­x (imposition à partir de 2 500 m2). Les bureaux proprement dits, où s'exerce une activité administra­tive, situés le cas échéant dans la résidence, relèvent de cette taxe dans la

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