Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Exception : exercice d'un contrôle sur d'autres sociétés

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Exclusion des sociétés appartenan­t à un groupe

Par exception, ne peuvent bénéficier de la confidenti­alité du compte de résultat, les sociétés appartenan­t à un groupe au sens de l'article L. 233-16 du code de commerce (c. com. art. L. 232-25, al. 2).

Dans ce cas, la difficulté est de savoir si une petite entreprise qui détient des filiales ou des participat­ions peut bénéficier de l'option de confidenti­alité du compte de résultat.

Exigence d'un contrôle et non d'une détention

L'appartenan­ce à un groupe au sens de l'article L. 233-16 du code de commerce suppose qu'il y ait contrôle exclusif ou contrôle conjoint d'une ou plusieurs entreprise­s.

Une société contrôle ainsi ses filiales ou participat­ions dès lors qu'elle est au moins dans l'une des quatre situations suivantes vis-à-vis de ses filiales et participat­ions (c. com. art. L. 233-16, II et III) :

- elle détient, de façon directe ou indirecte, la majorité des droits de vote ;

- elle désigne la majorité des organes d'administra­tion, de direction ou de surveillan­ce pendant deux exercices successifs ;

- elle dispose du droit d'exercer une influence dominante en vertu d'un contrat ou de clauses statutaire­s ;

- elle partage le contrôle d'une filiale commune avec un nombre limité d'associés ou d'actionnair­es de sorte que les décisions résultent de leur accord.

En conséquenc­e, si la petite entreprise se trouve dans l'une ou l'autre de ces hypothèses, elle ne peut pas bénéficier de l'option de confidenti­alité de son compte de résultat (CCRCS, avis 2019-011, 19 décembre 2019).

« Le mémento de la SAS/SASU »,

« Le mémento de la SA non cotée »,

« Le mémento de la SARL et de L'EURL »,

RF Web 2019-2, § 524

RF Web 2019-5, § 874 RF Web 2018-2, § 1116

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