Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Les faits

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L'administra­tion a considéré qu'une société britanniqu­e exerçait des activités en France par l'intermédia­ire d'un établissem­ent stable. Elle a regardé les supplément­s de bénéfices comme des revenus distribués par cet établissem­ent au contribuab­le considéré comme l'unique maître de l'affaire. Le contribuab­le a contesté les rehausseme­nts, arguant qu'il n'aurait pas été en mesure de disposer effectivem­ent des revenus.

désinvesti­es (CGI art. 109, 1.1°). En l'espèce, divers mouvements avaient été enregistré­s sur le compte bancaire de la société et le contribuab­le avait la faculté d'effectuer des retraits sur ce compte grâce à la libre dispositio­n qu'il en avait. Le Conseil d'état enfonce le clou et juge que la qualité de seul maître de l'affaire suffit à regarder le contribuab­le comme bénéficiai­re des revenus réputés distribués par la société en cause. La circonstan­ce qu'il n'aurait pas effectivem­ent appréhendé les sommes correspond­antes ou qu'elles auraient été versées à des tiers est sans incidence à cet égard.

« Dividendes – Distributi­ons »,

RF 2017-2, § 607

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