Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Plus-values des petites entreprise­s

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Exploitant individuel membre d'une société de personnes

Les entreprise­s relevant de L'IR qui exercent une activité commercial­e, industriel­le, artisanale, libérale ou agricole depuis au moins cinq ans et dont les recettes n'excèdent pas certaines limites bénéficien­t d'une exonératio­n totale ou partielle des plus-values profession­nelles réalisées à titre onéreux ou à titre gratuit en cours ou en fin d'exploitati­on, à l'exception de celles portant sur les terrains à bâtir (CGI art. 151 septies ; BOFIP-BIC-PVMV-40-10-10-04/02/2013). Pour l'applicatio­n de ce dispositif d'exonératio­n, la quote-part des recettes des sociétés non soumises à L'IS est déterminée proportion­nellement aux droits du contribuab­le dans les bénéfices comptables de ces sociétés. La clef de répartitio­n du bénéfice comptable à retenir est celle qui figure dans le pacte social à la clôture de chacun des exercices clos au cours de la période biennale de référence, à défaut d'acte ou de convention modifiant la répartitio­n du bénéfice entre les associés avant la date de clôture de ces exercices (BOFIP-BIC-PVMV-40-10-10-20§ 660-04/07/2018). Le bénéfice comptable se calcule après déduction des rémunérati­ons qui ont été versées aux associés à raison de l'activité qu'ils ont accomplie au sein de la société (CAA Bordeaux 18 juin 2020, nos 18BX03928 et 18BX03929 ; voir RF 1120, § 2348).

Appréciati­on des recettes

L'exonératio­n des plus-values est réservée aux entreprise­s ou aux sociétés dont le montant des recettes annuelles n'excède pas certains seuils (voir RF 1120, § 2349).

Pour l'appréciati­on du seuil d'exonératio­n, l'aide versée par le fonds de solidarité (voir § 2-8) ainsi que celle financée par les régimes de retraite complément­aire (voir § 2-9) ne sont pas à prendre en compte (voir RF 1120, § 2345).

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