BX 16 TRS • 908 991 exemplaires**
vertical très limité. Ainsi, il n’est pas nécessaire de décharger les bagages lors d’une crevaison, ce qui est également le cas de la BX qui dissimule sa roue à l’extérieur, sous le plancher. C’est mieux que sous le tapis, mais elle est toutefois exposée à la saleté de la route.
Une cylindrée supérieure de 21,5 % signifie davantage d’onctuosité : en 4e à 50 km/h, la BX file lisse là où la GS a tendance à rechigner. Et bien qu’il s’agisse d’un 1,6 litre contre un 1.3 seulement, elle est beaucoup moins gourmande, se contentant de 7 litres aux 100 km. Sa boîte est également un vrai régal avec un débattement du levier qui n’est pas trop long et des rapports qui rentrent comme dans du beurre : on arrive à le manier d’un seul doigt. Côté confort, on ne note pas la moindre différence. Les hydropneumatiques, excellentes sur la GSA, le sont tout autant sur la BX. Là où la GSA à une très bonne tenue de route, la BX – à l’empattement allongé de 10,5 cm et aux pneus plus larges – est totalement collée à la chaussée : en exagérant sur un rond-point et en soulevant le pied à bonne allure, elle reste incroyablement fidèle à la trajectoire. En manoeuvre, on constate qu’il n’y a pas eu de progrès effectués, mais un recul marqué : la GSA est toute vitrée alors que la custode épaisse de la BX complique les opérations. Ce qui rapproche ces deux Citroën est enfin le bruit que font les portes lorsqu’on les ferme : fines comme elles sont, elles donnent un certaine idée peu flatteuse de fragilité de construction. ■
La GSA a beau avoir une très bonne tenue de route, la BX est totalement collée à la chaussée