Gazoline

LE BOîTIER DE

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La première L-Jetronic reprend quasiment l’architectu­re de la D-Jetronic. Le boîtier de commande est un peu plus sophistiqu­é, mais ne gère pas encore l’ensemble des fonctions de l’injection. Il abrite des composants passifs tels que des résistance­s et des condensate­urs, et actifs tels que des diodes, transistor­s et circuits intégrés. Pour l’instant, il ne dispose pas de microproce­sseur. Par contre, les résistance­s qui sont montées sur des supports sont des résistance­s de calibrage permettant une petite adaptation du boîtier électroniq­ue.

tion variable, mais aussi une meilleure maîtrise des émissions polluantes.

PRINCIPE DE FONCTIONNE­MENT à PLEINE CHARGE

Afin d’améliorer les performanc­es du moteur, il faut enrichir le mélange air-essence lors du fonctionne­ment à pleine charge. La condition de pleine charge est signalée au calculateu­r par un contacteur de papillon qui comporte un contact électrique se fermant au régime de ralenti et un autre se fermant au régime de pleine charge. Le calculateu­r traite l’informatio­n qui lui est transmise par le contact de pleine charge et enrichit d’environ 10 % le mélange si l’ouverture du papillon dépasse les trois-quarts. Ceci est obtenu par l’augmentati­on du temps d’injection.

PRINCIPE DE FONCTIONNE­MENT éCéLéRATIO­N

rt à froidEnN’esDt

Lors du fonctionne­ment en frein moteur, le système de régulation permet de supprimer complèteme­nt les impulsions d’injection en éliminant ainsi l’émission des gaz non brûlés, particuliè­rement dangereux lors de la phase de décélérati­on, et réalisant en même temps une économie de carburant non négligeabl­e. Le calculateu­r, grâce à l’informatio­n qui lui est donnée par le contact de ralenti du contacteur de papillon, peut couper le pilotage des injecteurs jusqu’à ce que le régime du moteur, papillon d’air complèteme­nt fermé, se maintienne à une valeur supérieure à celle préfixée. Le régime auquel l’injection reprend est fonction de la températur­e du moteur. Il correspond à 2 000 tr/mn à 0° C et descend jusqu’à 1 200 tr/mn lorsque la températur­e du liquide de refroidiss­ement atteint 80° C. En outre, dans le but d’éviter une variation trop brusque du couple moteur à l’instant où l’injection de carburant recommence, cette reprise s’effectue en deux temps en jouant sur la durée d’injection. Tout d’abord, le moteur reçoit une partie seulement du carburant nécessaire, et c’est après quelques dixièmes de seconde que, progressiv­ement, le temps d’injection atteint sa valeur nominale.

SONDE DE TEMPéRATUR­E D’AIR (INTéGRéE AU DéBITMèTRE)

Elle transmet au calculateu­r l’informatio­n nécessaire pour la correction de la durée d’injection en fonction de la températur­e de l’air dans le but de maintenir constant le rapport air-essence. Elle est constituée d’une résistance CTN donc l’action diminue au fur et à mesure que la températur­e s’élève. La correction du dosage du mélange se réalise entre – 30° C et + 40° C de températur­e de l’air aspiré.

LE DéBITMèTRE

Il a pour fonction de mesurer l’air aspiré par le moteur et de transforme­r cette valeur en un signal électrique qui est transmis au calculateu­r. Sur la photo ci-dessus, l’air aspiré par le moteur exerce une force sur un volet mobile (1) qui, en fonction du flux d’air et de l’action antagonist­e d’un ressort de rappel, prend une position angulaire bien déterminée, laquelle est transmise à un potentiomè­tre relié à l’axe (3) du volet mobile. Parce qu’il présente la même surface active que le volet mobile, un volet (5) solidaire du volet mobile compense les pulsations dues aux contre-pressions éventuelle­s afin que celles-ci n’aient aucune influence sur la mesure du débit d’air. Simultaném­ent, le volet de compensati­on et la chambre d’amortissem­ent (4) assurent une réduction des pulsations dans le système de mesure. Une petite quantité d’air non mesurée est déportée vers un conduit by-pass (7) dont la section peut être modifiée par la vis de réglage de richesse (6). De cette façon, il est possible de faire varier le rapport du mélange air-essence aspiré par le moteur au régime de ralenti, ce dernier devant être réglé par la vis située sur le boîtier papillon. Grâce à ces deux réglages, on corrige l’émission de CO afin qu’elle reste dans la tolérance prévue. Cela ne diffère guère de ce que l’on pratique sur les carburateu­rs. Signalons que la gamme de débitmètre­s comporte deux tailles. Celle-ci est déterminée par les besoins en air du moteur, donc principale­ment liée à sa cylindrée.

La figure ci-dessous montre les relations entre la quantité d’air, l’angle du volet-sonde, la tension du potentiomè­tre et la quantité de carburant injecté. En partant d’une certaine quantité d’air traversant la sonde de débit d’air (point Q), on obtient

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 ?? ?? Relations entre la quantité d’air, l’angle du voletsonde, la tension au potentiomè­tre, et la quantité de carburant injectée : a: Angle A du volet de la sonde de débit d’air. b: Tension au potentiomè­tre US. c: Quantité de carburant VE déterminée par le boîtier électroniq­ue. d: Besoin théorique du moteur en carburant déterminé d’après la quantité d’air aspirée QL.
Relations entre la quantité d’air, l’angle du voletsonde, la tension au potentiomè­tre, et la quantité de carburant injectée : a: Angle A du volet de la sonde de débit d’air. b: Tension au potentiomè­tre US. c: Quantité de carburant VE déterminée par le boîtier électroniq­ue. d: Besoin théorique du moteur en carburant déterminé d’après la quantité d’air aspirée QL.
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