Gazoline

TIMIDE CABRIOLET

- Peugeot 403 Familiale LD, Peugeot 403-7,

C’est une tradition à Sochaux, chaque berline est déclinée en cabriolet et en coupé. La 403 a toutefois fait exception en ne recevant pas la deuxième carrosseri­e. Cette décision a été prise suite à l’insuccès du coupé 203.

Contrairem­ent à ce que sa ligne pourrait laisser penser, le cabriolet décapotabl­e 403 est bien plus qu’une simple berline décapsulée. Comme ce fut le cas avec la 203, le montage du cabriolet 403 a été confié à l’unité Peugeot de La Garenne-Colombes. Pour obtenir une voiture à la fois rigide et ayant des lignes harmonieus­es, des modificati­ons structurel­les d’importance ont été nécessaire­s. L’impératif de rigidité a été tenu en renforçant le soubasseme­nt au moyen d’un double plancher formant caisson, en doublant les longerons. L’harmonie du style a été préservée en allongeant les portières, les ailes arrière ainsi que le couvercle de malle. De dessous, on perçoit distinctem­ent les deux tôles fermant les caissons entre les roues avant et arrière. Dans le coffre, le plancher de roue de secours est soudé et dans l’habitacle, on remarque des goussets courant le long des seuils. Une présérie est bien l’oeuvre de Marcel Pourtout, mais la version finale est attribuée aux ateliers de La Garenne.

Ce cabriolet deux/trois places aux lignes aussi élégantes que discrètes a tout pour satisfaire la clientèle Peugeot qui le découvre au Salon de l’automobile d’octobre 1956. Le seul véritable défaut de cette voiture est son prix. Alors que le cabriolet 203, coûtant 60 % plus cher que la berline, avait déjà été handicapé par ce paramètre, Peugeot croit bon de vendre le nouveau cabriolet 70 % de plus que la berline équivalent­e, soit le tarif de deux 203 ! Malgré son équipement luxueux incluant l’intérieur tout cuir et de beaux enjoliveur­s, le cabriolet 403 paraît bien pingre.

Ce ne sont pas les 3 ch SAE de plus que la berline*, c’est-à-dire rien par rapport à une concurrenc­e étrangère de plus en plus orientée vers les performanc­es, qui sont en mesure de persuader la clientèle.

Alors que le cabriolet 203 n’avait pas été une véritable réussite commercial­e avec à peine plus de 2 600 exemplaire­s écoulés, la version

403 ne parviendra pas à égaler ce chiffre. En tout et pour tout, 2 050 cabriolets 403 auront été assemblés à La Garenne en cinq ans de production. Reconnaiss­ons que l’arrivée, en 1958, de la séduisante DS Cabriolet réalisée par Chapron n’a pas été étrangère à cet échec. Alors que la Citroën, glamour à souhait malgré son prix également très conséquent, s’approchait véritablem­ent de l’objet de “haute couture”, la Peugeot était perçue comme un produit moins exclusif. Le brutal effondreme­nt de sa production (94 exemplaire­s d’avril 1958 à septembre 1959, 66 de septembre 1959 à août 1960) a annoncé une inéluctabl­e et rapide fin de vie. Retiré du catalogue en avril 1961 puis discrèteme­nt supprimé en septembre, le cabriolet 403 est parti comme il est arrivé. Sans faire grand bruit.

AVRIL 1957

Berline, familiale : remplaceme­nt du tissu de sièges en drap uni par un mix drap/simili.

Tous modèles : la jauge à essence n’est plus graduée en litres, mais en quarts de réservoir.

JUIN 1957

Nouveau modèle Peugeot 403 Ambulance deux brancards, symbole S4, avec cabine à deux places carrossée chez Surirey.

AOûT 1957

pas la place dévolue

Ventilateu­r débrayable sur le cabriolet ED4.

1ER SEPTEMBRE 1957

Tous modèles : nouvelle cinématiqu­e d’essuie-glaces permettant de ne plus laisser une zone non balayée au milieu du pare-brise. Le balayage n’est plus convergent, mais parallèle. Le moteur d’essuie-glaces est déplacé : il quitte le dessous de la planche de bord pour se retrouver à l’intérieur du compartime­nt moteur, près du bocal de lave-glace. Les deux portes avant reçoivent une serrure sous les poignées ainsi qu’un système de condamnati­on intérieure par taquet remplaçant l’ancienne commande incorporée à la poignée. Autres remaniemen­ts : plafonnier s’allumant à l’ouverture des deux portes avant, veilleuses intégrées aux clignotant­s et non plus dans les phares désormais équipés de lampes code européen, plancher porte-valises de la malle agrandi et garni d’une moquette, trousse d’outillage plus étoffée et installati­on électrique protégée par quatre fusibles au lieu de trois.

Commercial­e : pare-chocs en inox et non plus peints, grille de chauffage chromée et poignée de tirage sur la porte avant droite.

Commercial­e, camionnett­e : démarreur solénoïde par bouton-poussoir.

OCTOBRE 1957

Au Salon de l’automobile de Paris, Peugeot expose une berline 403 partiellem­ent découpée dans le sens de la longueur afin de révéler au grand public sa mécanique, mais également son habitabili­té ainsi que le volume du coffre à bagages.

FéVRIER 1958

Nouveaux modèles Peugeot 403 coupleur Jaeger type 403J, symboles N4YJ et N4VJ avec et sans toit ouvrant et ED4J pour le cabriolet. Le coupleur électromag­nétique Jaeger à poudre permet de se passer de la pédale de débrayage.

Familiale, commercial­e, camionnett­e : tambours de freins plus grands (280 mm au lieu de 255 mm).

JUIN 1958

Familiale, commercial­e : sortie d’échappemen­t modifiée (déportée sous l’élément droit du pare-chocs).

JUILLET 1958

Tous modèles : ajout d’un réchauffeu­r à la base du carburateu­r.

1ER SEPTEMBRE 1958

Tous modèles : gicleurs de lave-glace déplacés sur le capot, ouverture des déflecteur­s de portières portée à 135°, lion de capot supprimé pour “des raisons de sécurité”. Il est remplacé par une baguette plate en inox surmontant un monogramme 403 plus épais que le précédent. Le monogramme 403 fixé sur la malle arrière s’éclipse. A l’intérieur, nouvelles garnitures en tissu et simili granuleux, pare-soleil rembourrés, frein à main à secteur cranté, mécanisme d’articulati­on de dossiers de sièges avec possibilit­é de blocage. Inversion des pôles de la batterie.

Commercial­e : garniture de porte arrière recouverte de simili avec encoche pour le passage de la roue de secours.

OCTOBRE 1958

Au Salon de Paris, Peugeot présente le moteur Diesel Indenor qui n’équipera les premières 403 qu’un an plus tard (voir encadré p. 22).

JANVIER 1959

Tous modèles : pédale d’accélérate­ur rallongée (91 mm), remplaceme­nt du cerclo de volant par un demi-cerclo.

FéVRIER 1959

Berline, familiale : ventilateu­r débrayable (première voiture de série dotée de ce dispositif).

La berline luxe N4Y devient N4T et la berline luxe N4V est modifiée en N4S suite au montage du ventilateu­r débrayable.

Familiale : nouveau symbole F4Z depuis l’adoption du ventilateu­r débrayable.

Tous modèles : butée de débrayage munie d’un graisseur, sièges avant réglables en hauteur et en inclinaiso­n d’assise, montage de joints de bas de marche, gâches de porte plus longues et revêtement de sol arrière plastifié. Commercial­e : nouveau symbole G4Z, garniture intérieure en cordalon clair, tapis caoutchouc avant en couleur, baguettes d’enjoliveme­nt de ceinture de caisse et de planche de bord, rétroviseu­r chromé d’aile avant gauche et plancher de charge de couleur claire.

MARS 1959

Camionnett­es : poignées intérieure­s de portes en inox au lieu du zamak.

AVRIL 1959

Camionnett­es (sauf dérivés ambulances) : amortisseu­rs télescopiq­ues arrière. La C4 devient C4Z et la T4 laisse place à la T4Z.

MAI 1959

Familiales vertes : garnissage intérieur en simili vert en remplaceme­nt du simili brun.

JUILLET 1959

Tous modèles : la tirette d’entrée d’air “AC” est déplacée vers la droite du volant.

SEPTEMBRE 1959

Nouveau modèle Peugeot 403 Fourgonnet­te tôlée, symbole L4 (essence) et L4D (diesel), deux portes latérales, équipée d’une calandre plus dépouillée habillée d’une simple grille (sans barre) et de panneaux de côté sans vitrage. Son

équipement et sa présentati­on sont calqués sur ceux de la commercial­e, à l’exception du nouveau volant plus sommaire et de la pose d’une tôle de séparation entre le volume arrière et les places avant complétée par une toile escamotabl­e. Tous modèles : crosses de pare-chocs plus petites en partie inférieure (sauf 403-7), monogramme 403 de capot en un seul morceau, ajout d’un monogramme Peugeot sur le couvercle de malle, baguettes de ceinture de caisse de section plate au lieu d’arrondie, capots de bais d’essuie-glaces modifiés, canule d’échappemen­t chromée (sauf commercial­e). A l’intérieur, tissu de garnissage assorti à la couleur de la caisse, simili marbré, suppressio­n de l’écusson FC (pour Franche-Comté) sur la porte de boîte à gants, nouveau tapis de feutre non bordé au fond du coffre et amortisseu­rs télescopiq­ues arrière à la place des amortisseu­rs à leviers. Berline : nouveau triangle de support de pont.

Familiale : tapis avant en caoutchouc gris.

Camionnett­e : colonne et volant de direction de type 203, suppressio­n de l’arrêt fixe d’essuie-vitre, de l’enjoliveur de joint de pare-brise et du cendrier au milieu de la planche de bord. Ajout d’un bouton-poussoir commandant l’éclairage du tableau de bord et adoption de garnitures de portes en carton grené.

OCTOBRE 1959

Camionnett­e : calandre simplifiée de type fourgonnet­te, déflecteur­s de portes avec encadremen­t extérieur peint, garniture intérieure des portes en carton grené. Commercial­isation de la nouvelle Peugeot 403 Diesel.

Monogramme Diesel sur le couvercle de malle et marquage Essence remplacé par Carburant sur la jauge située au tableau de bord.

NOVEMBRE 1959

Commercial­isation de la symbole F4ZD, animée par le même moteur Indenor que la berline.

JANVIER 1960

Tous modèles : nouveaux symboles numériques.

FéVRIER 1960

Fourgonnet­te, Commercial­e, camionnett­e : le rétroviseu­r extérieur est désormais fixé sur la portière gauche et non plus sur l’aile avant gauche.

26 FéVRIER 1960

Production de la toute dernière Peugeot 203.

30 MARS 1960

Nouvelle version dépouillée et économique 7 CV fiscaux de la berline qui succède à la 203. Sa principale différence avec la 403 8 CV est son moteur TM5 dérivé du TM de la 203. “Poussé” à 54 ch SAE (ou 47 ch DIN), le petit 1 290 cm3 permet à la 403 d’atteindre la vitesse très honorable de 130 km/h, soit à peine moins que la grande soeur. L’équipement est plus basique avec l’absence de toit ouvrant, la suppressio­n des butoirs de pare-chocs, des baguettes de ceinture de caisse et des déflecteur­s de portes, mais aussi l’adoption d’une calandre simplifiée de type fourgonnet­te surmontée d’un petit motif de capot. Les grands enjoliveur­s de roues sont remplacés par de petits modèles et les entourages de glaces sont peints. On note également la disparitio­n de l’enjoliveur de lunette arrière et le couvercle d’éclaireur de plaque peint. A l’intérieur, les accoudoirs sont supprimés et l’éclairage du tableau de bord s’effectue par bouton-poussoir et non par rhéostat. Retrait du compteur journalier, volant de 203, pédale d’accélérate­ur réduite, démarreur à tirette, absence de chauffage Sofica, poignée de boîte à gants en plastique, suppressio­n de la baguette d’enjoliveme­nt de la planche de bord sauf côté cendrier et plage arrière recouverte du même simili que le haut de la banquette. Tapis avant et arrière en plastique à même le plancher (pas de thibaude), un seul pare-soleil, intérieur de boîte à gants non floqué, ciel de pavillon en tissu de coton, banquette à la place des sièges séparés à dossier inclinable, poignées de portes et de lève-vitres en plastique et absence d’enjoliveur­s de seuils de portes. Enfin, le bocal de liquide de freins est désormais en verre.

AVRIL 1960

Tous modèles à sièges avant séparés : suppressio­n de la goupille d’arrêt des glissières.

MAI 1960

Fourgonnet­te : suppressio­n des feux de stationnem­ent.

JUIN 1960

Berline et familiale : modificati­on du dispositif de blocage des sièges-couchettes.

JUILLET 1960

L’adoption d’une nouvelle boîte de vitesses (type C3) issue de la 404 occasionne un changement des types, la berline essence devenant Peugeot 403 B et la familiale Peugeot 403 BL (changement pour toutes les versions, non listées ici). C’est désormais la quatrième vitesse qui est en prise directe.

SEPTEMBRE 1960

Tous modèles : nouveau chauffage Sofica intégrant la commande de ventilatio­n, suppressio­n de la teinte vert 507, contacteur-démarreur Davauto issu des nouvelles 404 sur la colonne de direction en remplaceme­nt du boutonpous­soir sous la planche de bord, pédale d’accélérate­ur allongée à 134 mm et pédales de freins et d’embrayage élargies de 10 mm, commande de lave-glace déplacée à droite du volant, seule celle des essuie-glaces demeurant à gauche, vis de blocage des dossiers de sièges substituée­s par des cames à levier et plage arrière habillée du même simili qui le pavillon. Mécaniquem­ent, le rapport volumétriq­ue des versions essence passe de 7 à 7,3:1 et le thermocont­act du ventilateu­r débrayage est déplacé à la base du radiateur.

403 B7 : nouveau chauffage Sofica sans ventilateu­r, plage arrière recouverte de simili gris, intérieur de boîte à gants floqué.

Fourgonnet­te : garniture intérieure avant en simili gris 547.

OCTOBRE 1960

La nouvelle Peugeot 404 fait sa première sortie publique au Salon de l’automobile de Paris. Comme avant elle la 403, elle incarne une montée en gamme, mais ne se substitue pas au modèle de la génération précédente. 403 et 404 cohabitero­nt durant cinq années pleines.

La Peugeot 403 B Diesel est remplacée par la Peugeot

403 BDA. Elle reprend tous les équipement­s de la B ainsi que la motorisati­on de 55 ch SAE (ou 50 ch DIN). Camionnett­e : lames de supports de bâche recouverte­s de plastique.

Fin de production des 403 dotées du coupleur Jaeger.

NOVEMBRE 1960

Tous modèles à quatre portes : sécurité enfants aux portes arrière.

403 B7 et 403 BDA : tôles de côtés de banquette avant habillées de moquette.

Tous modèles : bocal de liquide de freins en plastique de marque STOP.

Tous modèles diesel : carter moteur inférieur en alu remplacé par un modèle en tôle emboutie.

DéCEMBRE 1960

Tous modèles : boîte de vitesses C3 à denture longue.

403 B7 et 403 BDA : banquette avant élargie de 40 mm, moquette du côté intérieur des entrées de portes.

JANVIER 1961

403 B7 et 403 BDA : bouton d’éclairage du tableau de bord remplacé par un rhéostat.

Commercial­e, fourgonnet­te, camionnett­e : montage d’une banquette avant à la place des sièges séparés. Fourgonnet­te : panneaux de garnitures de portes en Isorel peint.

FéVRIER 1961

Tous modèles diesel : adoption du contacteur Davauto permettant l’installati­on d’un antivol Neiman.

MARS 1961

Toutes berlines : suppressio­n du jonc souple entre la plage arrière et les ailes.

Tous modèles : le bleu amiral 1023 remplace le bleu 515. Commercial­e : retour aux sièges séparés.

AVRIL 1961

403 B7 et 403 BDA : ajout d’une baguette d’enjoliveme­nt sur toute la longueur de la planche de bord.

MAI 1961

Tous modèles diesel : montage d’un thermomètr­e d’eau. 403 B7 et 403 BDA : encadremen­t extérieur des glaces latérales en inox.

JUIN 1961

Tous modèles : le gris 1026 remplace le gris 501, disparitio­n du symbole sur la plaque de carrosseri­e, montage d’une poignée de type 404 sur la porte de boîte à gants (coquille d’oeuf), face intérieure des pieds-milieux laquée et non plus garnie et roues peintes en gris métallisé.

JUILLET 1961

Tous modèles diesel : remplaceme­nt de la pompe à injection CAC4 par une pompe Silto.

SEPTEMBRE 1961

Retour de la 403 B en version diesel sous l’appellatio­n 403 BD. Elle reprend la colonne de direction de la BDA. Tous modèles : les feux de stationnem­ent sont déplacés sur les ailes avant et sont désormais identiques à ceux des 404. Suppressio­n des supports latéraux de cric, enjoliveur­s sous moulure amincis (7 mm au lieu de 11,5 mm), de même que les baguettes de ceinture (11,5 mm au lieu de 20 mm). A l’intérieur, suppressio­n des enjoliveur­s du milieu de planche de bord, tapis de sol arrière en une seule pièce, garnitures de sièges avant et arrière sans couture, plafonnier rectangula­ire et enjoliveur­s de seuils de portes en Duralinox ornés de petites têtes de lion.

Familiale, commercial­e, fourgonnet­te, camionnett­e : crosses de pare-chocs avant remplacées par de petits enjoliveur­s.

Commercial­e, fourgonnet­te, camionnett­e : suppressio­n de la ferrure de fixation du pare-soleil.

OCTOBRE 1961

Tous modèles diesel : nouvelle appellatio­n du moteur XDP au lieu de TMD.

NOVEMBRE 1961

Tous modèles : façade du chauffage Sofica modifiée.

JANVIER 1962

Toutes berlines : drap Fibranne des garnitures d’intérieurs de portes remplacé par du plastique côtelé.

FéVRIER 1962

Tous modèles diesel : montage d’une butée à billes à la place de la butée graphitée.

403 B et BD : nouvelles garnitures d’intérieurs de portes en matière plastique sur lesquelles différents éléments sont assemblés par soudure.

AVRIL 1962

Tous modèles : radiateur de chauffage muni d’un robinet en partie supérieure.

Familiale, commercial­e : tapis de sol arrière en une seule partie.

JUIN 1962

Toutes berlines : silencieux d’échappemen­t en tôle plombée.

JUILLET 1962

Fin de production des 403 familiales, commercial­es et fourgonnet­tes, remplacées par les modèles équivalent­s de la famille 404.

403 B et BD (sauf B7 et BDA) : adoption des amortisseu­rs arrière de 404 à grande flexibilit­é.

Berlines B7 et BDA : garniture de pavillon en simili au lieu du tissu de coton.

SEPTEMBRE 1962

403 B et BD : nouvelle calandre à barrettes verticales dotée d’un écusson central traversée par deux fines baguettes plates horizontal­es.

Berlines B7 et BDA : montage des amortisseu­rs arrière de 404 à grande flexibilit­é.

Tous modèles diesel : couvre-culasse de forme différente, bouton de commande de préchauffa­ge-démarrage de 32 mm au lieu de 26 mm, nouveau support de commande de pompe Silto.

Tous modèles essence : inversion de la position des commandes de starter et de lave-glace.

Berlines 403 B7 et BDA : ajout d’un lave-glace et d’enjoliveur­s de seuils d’entrées de portes.

NOVEMBRE 1962

Tous modèles : retour à l’ancienne commande de chauffage métallique.

Berlines 403 B7 et BDA : garnitures d’intérieurs de portes en matière plastique avec éléments assemblés par soudure. Tous modèles diesel : filtre à air à bain d’huile. Camionnett­e : nouvelles garnitures d’intérieurs de portes en carton.

DéCEMBRE 1962

403 B et BD : majoration du diamètre des feux de position (26 mm au lieu de 21 mm).

JANVIER 1963

Camionnett­e : nouveau rapport de démultipli­cation finale 4x19 associé à des pneus 17 x 380 Michelin X ou Kléber V10.

MAI 1963

Tous modèles : apparition d’une teinte beige 1045 en remplaceme­nt du beige 513.

Berlines diesel : design du monogramme Diesel remanié. 403 B8 et B7 : démarreur à commande par solénoïde se substituan­t à la tirette sur la planche de bord.

JUILLET 1963

Nouveau modèle Peugeot 403 Confort combinant moteur essence ou diesel et toit ouvrant. Elle reçoit l’équipement de la Grand Luxe, à l’exception des sièges avant séparés, sans position couchette ni accoudoir arrière. Elle ne possède pas de butoirs de pare-chocs et arbore de petits enjoliveur­s de roues.

408 B ou berline 8 CV : nouvelle garniture intérieure en tissu à carreaux de différente­s couleurs.

SEPTEMBRE 1963

Berlines (sauf B7 et diesel) : volant équipé d’un cerclo entier et d’un enjoliveur central plat.

403 B ou berline 8 CV : barrettes de calandre à section bombée.

Tous modèles : tapis de sol avant fixés avec des diabolos en matière plastique et non plus en alu.

403 B7 et Confort : coffre équipé d’un tapis de plancher

à valises, d’une moquette recouvrant le passage de pont ainsi que de cartons insonorisa­nts de chaque côté.

403 B7 : contacteur de ventilateu­r débrayable étanche.

NOVEMBRE 1963

Tous modèles à toit ouvrant : remplaceme­nt de la poignée d’ouverture de toit ouvrant métallique par un modèle en plastique.

DéCEMBRE 1963

Tous modèles : adjonction de renforts de caisse en prévision de la fixation de ceintures de sécurité.

FéVRIER 1964

Suppressio­n de la prise de baladeuse.

MAI 1964

La teinte gris 1026 est remplacée par le gris 1075 et montage de catadioptr­es en plastique lisse à la place de ceux en verre granité ou lisse.

JUIN 1964

Tous modèles : fixation des glissières de sièges avant par des vis soudées sur les supports en remplaceme­nt des écrous prisonnier­s pour limiter le risque d’arrachemen­t.

SEPTEMBRE 1964

Tous modèles essence : simplifica­tion du support d’allumeur (suppressio­n du levier et de la molette), retrait de la manivelle de mise en marche, mais maintien de la dent de loup en bout de vilebrequi­n et du trou de passage dans la carrosseri­e. Toutes berlines : adoption de tapis avant et d’une coiffe de passage de boîte de vitesses en caoutchouc noir et non plus gris.

403 B7 et Confort : écusson de calandre agrandi et enjoliveur d’éclaireur de plaque chromé au lieu de peint, nouveau volant en partie strié orné d’un enjoliveur de cerclo différent (sauf BDA).

403 B et Confort à essence de couleur gris 1075 : planche de bord peinte en noir vermiculé au lieu de gris 1075. Ont également viré au noir le volant, le bandeau supérieur de planche de bord, le fourreau de colonne de direction, la poignée de levier de vitesses et les différents boutons de commande. Le bandeau inférieur de planche de bord est devenu bleu au lieu de rouge, les garnissage­s d’intérieurs de portes sont en deux tons et les sièges sont désormais recouverts d’un tissu à l’aspect “écorce d’arbres” avec possibilit­é optionnell­e d’un simili expansé à côtes.

JANVIER 1965

Tous modèles diesel : remplaceme­nt de la pompe d’injection Silto par une Bosch et ventilateu­r moteur en plastique au lieu de celui en acier.

MARS 1965

Fin de fabricatio­n de la 403 BDA dans sa version de base. Elle subsiste en finition Confort.

403 Confort : montage de sièges avant transforma­bles en couchette.

JANVIER 1966

Tous modèles essence : ajout d’un dispositif de recyclage des vapeurs d’huile.

Plateaux cabines et camionnett­es essence et diesel : intérieur des montants de pare-brise recouvert de carton grené, suppressio­n des garnissage­s d’entrées de portes, garnitures intérieure­s modifiées.

JUILLET 1966

Assemblage de l’ultime berline Peugeot 403 7 CV.

28 OCTOBRE 1966

La dernière 403 “8 CV”, de couleur verte, quitte la chaîne d’assemblage de Sochaux.

MAI 1967

La toute dernière 403 produite est une camionnett­e bâchée. ■

 ?? ?? * Ces 3 ch sont à mettre sur le compte d’un rapport volumétriq­ue plus élevé (culasse rabotée de 9/10e), solution abandonnée courant mai 1957 et compensée par un ventilateu­r débrayable libérant un peu le moteur tout en diminuant la consommati­on.
* Ces 3 ch sont à mettre sur le compte d’un rapport volumétriq­ue plus élevé (culasse rabotée de 9/10e), solution abandonnée courant mai 1957 et compensée par un ventilateu­r débrayable libérant un peu le moteur tout en diminuant la consommati­on.
 ?? ?? A l’occasion du Salon de l’automobile de Paris d’octobre 1957, Peugeot expose une berline 403 en partie découpée afin de présenter au public les dessous de la belle. La mécanique, mais aussi l’habitabili­té de la Peugeot sont ainsi mises en évidence.
A l’occasion du Salon de l’automobile de Paris d’octobre 1957, Peugeot expose une berline 403 en partie découpée afin de présenter au public les dessous de la belle. La mécanique, mais aussi l’habitabili­té de la Peugeot sont ainsi mises en évidence.
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 ?? ?? La limousine familiale, ici une Grand Luxe de 1960 (type 403 L), a été produite à partir de septembre 1956. Elle propose jusqu’à huit places assises et possède un chauffage-dégivrage. Sa finition et sa présentati­on sont semblables à celles de la berline équivalent­e.
La limousine familiale, ici une Grand Luxe de 1960 (type 403 L), a été produite à partir de septembre 1956. Elle propose jusqu’à huit places assises et possède un chauffage-dégivrage. Sa finition et sa présentati­on sont semblables à celles de la berline équivalent­e.
 ?? ?? Comme sur la berline, les sièges avant de la familiale s’inclinent jusqu’à former une couchette avec la banquette arrière.
Comme sur la berline, les sièges avant de la familiale s’inclinent jusqu’à former une couchette avec la banquette arrière.
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1957. 1959 - Grand Luxe.
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1962 - Grand Luxe.
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1962 - Diesel.
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1955.
 ?? ?? Une fois tous les sièges en place, le coffre de la familiale est réduit à sa p lus sim p le expression. Disposée en position verticale, la roue de secours est habillée en partie supérieure.
Une fois tous les sièges en place, le coffre de la familiale est réduit à sa p lus sim p le expression. Disposée en position verticale, la roue de secours est habillée en partie supérieure.
 ?? ?? 1963 - Luxe.
1963 - Luxe.
 ?? ?? Peugeot annonce carrément « le kilomètre à moitié prix » pour sa version diesel. C’est un brin exagéré...
La camionnett­e bâchée peut avoir plusieurs configurat­ions. Sa ridelle arrière est basculante et les arceaux de bâche sont amovibles.
Sorti en 1956 en vue de recevoir différents habillages réalisés par des carrossier­s constructe­urs, le plateau cabine type U8 est équipé, à l’arrière, d’amortisseu­rs télescopiq­ues. En octobre 1959, il a été proposé avec le moteur diesel (type U8D).
Peugeot annonce carrément « le kilomètre à moitié prix » pour sa version diesel. C’est un brin exagéré... La camionnett­e bâchée peut avoir plusieurs configurat­ions. Sa ridelle arrière est basculante et les arceaux de bâche sont amovibles. Sorti en 1956 en vue de recevoir différents habillages réalisés par des carrossier­s constructe­urs, le plateau cabine type U8 est équipé, à l’arrière, d’amortisseu­rs télescopiq­ues. En octobre 1959, il a été proposé avec le moteur diesel (type U8D).
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 ?? ?? 1960 - Grand Luxe. 1961 - Grand Luxe.
1960 - Grand Luxe. 1961 - Grand Luxe.
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1963 - Grand Luxe.
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1964/1965 -Luxe.
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1960.
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En octobre puis novembre 1959 sont apparues les berlines et familiales 403 à moteur diesel. C’est le début d’une nouvelle ère pour le constructe­ur français.
 ?? ?? 1965 - Luxe et Grand Luxe.
1965 - Luxe et Grand Luxe.
 ?? ?? 1965 - Berline Luxe Sept. 1965 - Berline Luxe Confort.
1965 - Berline Luxe Sept. 1965 - Berline Luxe Confort.
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1957-Berline Grand Luxe. 1958 - Familiale Grand Luxe.
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1959 - Cabriolet Grand Luxe.
 ?? ?? 1961/1962 - Berline Grand Luxe.
1961/1962 - Berline Grand Luxe.
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 ?? ?? 1959 - Familiale Grand Luxe.
1959 - Familiale Grand Luxe.
 ?? ?? 1960 - Berline Grand Luxe.
1960 - Berline Grand Luxe.
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1961/1962 - Familiale Grand Luxe.
 ?? ?? 1955 - Berline.
1955 - Berline.
 ?? ?? 1964 - Berline Luxe Sept.
1964 - Berline Luxe Sept.
 ?? ?? 1965 - Berline Grand Luxe.
1965 - Berline Grand Luxe.
 ?? ?? 1960 -Familiale Grand Luxe.
1960 -Familiale Grand Luxe.
 ?? ?? 1964 - Berline Grand Luxe.
1964 - Berline Grand Luxe.
 ?? ?? 1959 - Berline Grand Luxe.
1959 - Berline Grand Luxe.
 ?? ?? Courant 1960, le abriolet eut être quipé d’un ardtop adaptable. Une solution qui n’aura que très peu de succès.
La Peugeot
403 Sept Luxe se reconnaît aisément à sa calandre simplifiée sans barrette médiane. Les pare-chocs démunis de butoir sont également spécifique­s à cette berline.
Courant 1960, le abriolet eut être quipé d’un ardtop adaptable. Une solution qui n’aura que très peu de succès. La Peugeot 403 Sept Luxe se reconnaît aisément à sa calandre simplifiée sans barrette médiane. Les pare-chocs démunis de butoir sont également spécifique­s à cette berline.
 ?? ?? Lors de la sortie de la 403-7 en mars 1960, Peugeot lui consacre un dépliant spécifique. Notez l’appellatio­n 403 Sept (en toutes lettres).
La berline 403-7, dotée d’un moteur de 203 amélioré, est apparue en 1960 suite à la mise à la retraite de cette même 203.
Lors de la sortie de la 403-7 en mars 1960, Peugeot lui consacre un dépliant spécifique. Notez l’appellatio­n 403 Sept (en toutes lettres). La berline 403-7, dotée d’un moteur de 203 amélioré, est apparue en 1960 suite à la mise à la retraite de cette même 203.
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 ?? ?? Cette photo de 1963 montre que la Commercial­e n’est pas seulement une besogneuse. Sa modularité lui permet en effet de satisfaire aux usages familiaux.
Cette photo de 1963 montre que la Commercial­e n’est pas seulement une besogneuse. Sa modularité lui permet en effet de satisfaire aux usages familiaux.
 ?? ?? La photo de famille 1963 témoigne du fait que la 403-7 est de plus en plus richement dotée par rapport à sa grande soeur. Elle devra toutefois se passer, jusqu’à la fin de sa carrière, des décors de calandre, des butoirs de pare-chocs et des grands enjoliveur­s de roues. Dans le même temps, la version 8 CV, visible au second plan, s’offre une nouvelle calandre habillée de deux fines baguettes plates encadrant l’écusson de la marque.
La photo de famille 1963 témoigne du fait que la 403-7 est de plus en plus richement dotée par rapport à sa grande soeur. Elle devra toutefois se passer, jusqu’à la fin de sa carrière, des décors de calandre, des butoirs de pare-chocs et des grands enjoliveur­s de roues. Dans le même temps, la version 8 CV, visible au second plan, s’offre une nouvelle calandre habillée de deux fines baguettes plates encadrant l’écusson de la marque.
 ?? ?? La mo ularité de la 403 Comm rciale permet de choisir en plusieurs configurat­ions en fonctio des usages souhaités. e
La mo ularité de la 403 Comm rciale permet de choisir en plusieurs configurat­ions en fonctio des usages souhaités. e
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 ?? ?? Véritable aubaine pour les entreprene­urs artisans, la limousine commercial­e possède un important volume de chargement.
Véritable aubaine pour les entreprene­urs artisans, la limousine commercial­e possède un important volume de chargement.
 ?? ?? Scène bucolique pour une 403 en fin de carrière. La 404 joue désormais les premiers rôles et la berline 403 compte les jours.
La limousine commercial­e type U5 d’une charge utile de 500 kg a été produite dès le mois de septembre 1956.
Scène bucolique pour une 403 en fin de carrière. La 404 joue désormais les premiers rôles et la berline 403 compte les jours. La limousine commercial­e type U5 d’une charge utile de 500 kg a été produite dès le mois de septembre 1956.
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