L’invitée
Virna Sacchi
Êtes-vous sensible aux plaisirs de la table ?
Dans la famille, nous sommes tous hyper gourmands. Nous adorons cuisiner. Mon mari et moi avons développé le goût culinaire de nos enfants en cultivant leur curiosité en leur faisant goûter des saveurs très variées.
Et quels sont vos petits rituels gastronomiques ?
Nous disposons d’une grande cuisine dans laquelle nous aimons passer beaucoup de temps le week-end. Faire le marché est un moment très agréable. Il nous arrive aussi, pas tellement par souci de santé mais surtout par gourmandise, d’aller dans une exploitation près de chez nous pour y cueillir nous-mêmes nos fruits et nos légumes.
Faites-vous une différence entre les produits bio et les autres ?
Pour certains produits, comme les pommes de terre, je préfère le bio. Mais ce n’est pas une obsession. Ce que je regarde toujours, par contre, c’est l’origine géographique.
Vous pratiquez la danse classique… Cela vous oblige-t-il à suivre un régime alimentaire particulier ?
Oui, bien sûr, même si je suis gourmande, en semaine, je m’astreins à une certaine discipline alimentaire. Mes journées professionnelles étant très chargées, je n’ai pas vraiment le temps de cuisiner, ce n’est donc pas un gros effort. Mes menus sont légers et rapides alors que le week-end, c’est avant tout des repas plaisir.
Vous mettez-vous volontiers aux fourneaux ?
Oui, mais j’avoue que le week-end, c’est plutôt mon mari qui prépare les repas. C’est son plaisir. Comme je suis d’origine franco-italienne et que j’adore la gastronomie transalpine, il y a bien longtemps que je lui ai fait découvrir quelques belles recettes de ce pays.
Et quelle est votre spécialité ?
La cuisine italienne dans son ensemble, un lapin avec de la polenta et une sauce au
romarin… Mais ce qui fait mon bonheur, c’est un plat de spaghettis juste accompagné d’une petite sauce tomate, d’un peu d’huile d’olive, le tout saupoudré de parmesan.
Qui vous a appris à cuisiner ?
Ma grand-mère italienne, qui s’est énormément occupée de moi, passait beaucoup de temps aux fourneaux.
Quel plat de votre grand-mère regrettez-vous de ne plus savourer ?
J’adorais ses gnocchis avec une sauce à base d’huile d’olive et de sauge. À première vue, la recette paraît simple et pourtant, impossible de reproduire son savoir-faire !
Quel plat avez-vous découvert lorsque vous avez emménagé à Lille ?
La carbonnade et son pain d’épices fondant, qui ont mijoté pendant trois heures, servis avec une bonne plâtrée de frites. Je ne connaissais pas du tout cette spécialité régionale, c’est un vrai régal !