Dans l’assiette des enfants
« Alors, c’était bien à la cantine ? »
Combien d’entre nous ont récolté un « non » comme réponse ? Et souvent, on se raccroche à nos propres souvenirs en se remémorant les salades de betterave, les salsifis et les pâtes qui baignaient dans l’huile. Seulement, quand on se penche un peu plus sur le sujet, la donne a changé.
Il ne s’agit plus seulement de légumes désavoués par les enfants. Bien souvent, les vraies cuisines ont laissé place aux ouvre-boîtes et aux plats tout prêts déballés et réchauffés. Et quand on creuse encore un peu, rares sont les semaines où les enfants mangent véritablement « équilibré » tous les jours. La composition des plats est bien triste d’un point de vue nutritionnel. Les enfants font le plein de calories vides, c’est-à-dire sans aucun apport en nutriments, vitamines et autres bienfaits attendus de la nourriture, puisque les préparations sont bien souvent ultra transformées.
À l’heure où l’on réclame plus de transparence sur nos étiquettes en GMS, tout ceci se fait dans l’opacité la plus complète. Certains parents haussent le ton, comme Sandra Franrenet avec son « Livre noir des cantines scolaires » (éd. Lecuc.s), ou encore la commune de Mouans-Sartoux, où toutes les cantines sont passées au bio et où les enfants sont servis en fonction de leur faim. Alors, on se bouge ?
Bonne lecture !