Notre invitée
Ophélie Meunier
Le 4 novembre, M6 fêtait les 25 ans du magazine «Zone interdite» en diffusant une enquête consacrée au bien-être animal et au régime vegan. Présentatrice de l’émission depuis 2016, Ophélie Meunier s’est passionnée pour le sujet. Pourquoi avez-vous consacré votre émission anniversaire aux vegan?
Cette enquête sur les vegan était essentielle car la nourriture, c’est notre quotidien, il était donc important de comprendre tous les enjeux qui entourent ce sujet. Aujourd’hui, je ne suis ni dans la transition ni dans une éventuelle conversion, car j’ai trouvé mon équilibre alimentaire, mais je suis ravie de cette enquête sur le bien-être animal et les vegan car elle nous permet de mieux appréhender ce qu’il se passe au-delà de notre assiette.
Aimez-vous manger ?
J’adore ça. Comme je suis très gourmande, j’aime goûter à tout sans lésiner sur les quantités et je ne m’interdis aucun aliment. J’apprécie énormément les bons restaurants et la cuisine gastronomique. Vous l’aurez compris, dans la vie, manger est un de mes plus grands plaisirs.
Dans votre vie, vous êtes-vous déjà astreinte à un régime alimentaire?
Je ne suis pas spécialement sensible aux régimes et je pense que le meilleur est celui avec lequel on se sent bien. À mon sens, chacun doit trouver sa façon de s’approprier et de consommer la nourriture. En ce qui me concerne, je mange de tout, plusieurs fois dans la journée mais en petites quantités. Je suis à l’écoute de mon corps. Lorsque j’ai faim, je mange et, arrivée à satiété, je m’arrête. Cette manière de consommer, que j’adore, me permet de me sentir physiquement bien.
Que préférez-vous ?
J’aime beaucoup le poisson. Mes deux parents sont normands donc je ne résiste pas non plus à une bonne purée avec une tonne de beurre. Un repas sans fromage est de la même façon pratiquement impossible pour moi. J’ai été élevée au beurre, à la crème fraîche et au fromage… D’ailleurs, pour combler un petit creux, je prends plus de plaisir à déguster un bon morceau de comté bien fruité plutôt qu’une barre chocolatée.
Quel est le plat normand auquel vous êtes incapable de résister ?
La pomme de terre cuite au four avec la peau, coupée en deux, servie avec de la ciboulette et de la crème fraîche, me fait saliver d’avance.
Pensez-vous être une bonne cuisinière?
Sans me vanter, je pense que je me défends pas mal. J’adore cuisiner, je prends plaisir à rentrer un peu plus
tôt chez moi pour préparer un bon repas avec apéro, entrée, plat, fromage et dessert.
Quel est le plat que vous ne ratez jamais?
La mousse au chocolat. Rien que d’y penser, j’en ai l’eau à la bouche (rire) !
Dans les moments de déprime, êtes-vous du genre à vous remonter le moral en dévalisant le frigo ?
Non, je ne compense jamais un quelconque mal-être par la nourriture. Mais, que je sois de bonne ou de mauvaise humeur, la nourriture agit toujours sur moi de manière positive.
Lorsque vous êtes partie de la maison familiale, avez-vous changé votre régime alimentaire ?
Non, pas vraiment, j’ai continué à cuisiner les plats que j’aimais bien. J’ai même gardé le rituel familial qui consistait, chaque dimanche après-midi, à faire des crêpes. J’ai aussi découvert d’autres produits, comme les courgettes, que mon père détestait manger.