AVEC LAURENT CHABERT, À NARBONNE 10 h 30. Après ça, il est temps de passer à la dégustation d’un petit ballon de blanc maison. Puisqu’il insiste…
Autonome pour tout ce qui concerne les légumes bio, le cuisinier du château L’Hospitalet nous a invités à récolter avec lui des betteraves, sa petite marotte à lui…
En bordure de Narbonne, on ne peut pas rater ce vignoble du Languedoc qui exporte ses bons crus dans le monde entier. C’est là qu’a élu domicile Laurent Chabert, un Auvergnat de coeur qui a pris ses quartiers au bord de la Méditerranée. Après un apprentissage dans l’Allier, des saisons à la montagne et un petit tour en Corse, c’est le grand saut entre mer et vignes, dans l’une des 15 propriétés de Gérard Bertrand, un seigneur du vin. Ce qui l’a décidé, c’est le climat de la région, mais surtout un potager dans lequel cet épicurien pioche au fil des saisons. Passionné de betteraves, il s’est même mis à les collectionner. Rouges, roses, jaunes, blanches, le chef a promis de nous les cuisiner avec amour lors d’un week-end gourmand. C’est que l’hospitalité est une seconde nature au château L’Hospitalet.
9 heures. Le domaine est si vaste que l’on a du mal à trouver le chef, qui s’est pourtant levé aux aurores pour nous accueillir.
9 h 30. Direction le potager, où Laurent s’empare d’une bêche pour déterrer ses fameuses betteraves qu’il chouchoute. On essaie de l’imiter comme on peut…
10 heures. Benjamin Bes, pêcheur artisanal de l’étang de Gruissan, débarque avec un bac de loups. Content, le chef lui offre le café. Et à nous aussi !
11 heures. Le chef sort un énorme cédrat de son garde-manger, il a une petite idée pour le préparer dans une nouvelle recette. On ne demande qu’à voir.
11 h 30. Le dressage commence dans une assiette venue des ateliers de Laurie David, car Laurent tient à faire travailler les gens du cru.
12 heures. Notre recette disparaît comme par enchantement pour se retrouver sur une table du restaurant L’Art de vivre, dans lequel le chef est passé maître.