Gourmand (Vie Pratique)

Planifier ses repas (sans stress)

- Par Kity Bachur

En cuisine, on est vite débordé(e) quand il s’agit de se lancer dans les repas du soir. Pourtant, avec un peu d’avance, on gâche moins et on fait des économies. En bonus, vous savez toujours quoi répondre à l’éternelle question « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? ».

LES RECETTES, ON SE NOTE

Commencez par lister toutes les recettes qui vous passent par la tête. Et si vous craignez la feuille blanche, inspirez-vous en feuilletan­t votre magazine préféré (vous l’avez déjà sous les yeux !) et vos livres de cuisine. Petit à petit, vous pourrez vous concocter un véritable carnet prêt à être sorti à chaque nouvelle planificat­ion de repas.

Le gain : c’est en ayant toutes ses sources d’inspiratio­ns que l’on évite d’installer une vraie routine culinaire. Car, à de rares exceptions (à moins d’être chef de métier !), on maîtrise assez peu de recettes au point de pouvoir les improviser. Et c’est comme ça que l’on finit inlassable­ment par manger très souvent la même chose.

UNE BASE DE PLACARD, ON A

On se constitue un fond de placard fixe qui tient compte évidemment des goûts de la famille et de la saison. On garde toujours sous la main des féculents (riz, pâtes, plaques de lasagnes…), des céréales (boulgour, quinoa, sarrasin…), des légumineus­es (lentilles, fèves, pois chiches…) et quelques conserves (sauce tomate, légumes…). Cette petite base fixe marche aussi au congélateu­r (viande, poisson, portion de plats restants…).

Le gain : c’est avec ce type de réflexe que l’on évite des courses monstrueus­es toutes les semaines avec une liste longue comme le bras. À l’inverse, on en arrive presque à devoir seulement acheter le frais.

UNE LISTE, ON FAIT

C’est très basique, et pourtant, on voit très vite la différence quand on n’en a pas : on multiplie les achats impulsifs et on oublie des produits dont on avait absolument besoin. On la fait évidemment en lien avec les recettes que l’on envisage de cuisiner, histoire de ne pas se retrouver dépourvue une fois le menu venu.

Le gain : d’abord, pas de risque d’oubli, ensuite, aucun risque d’achat inutile, et surtout, un vrai gain de temps dans les rayons du supermarch­é. Pour encore plus d’organisati­on, vous pouvez acheter tout le hors-frais en ligne et faire fonctionne­r le drive, et n’acheter en magasin que ce qui demande une sélection (légumes, fruits, morceaux de viande…).

LES MENUS, ON ÉTABLIT

Les courses, c’est bien, mais encore faut-il bien avoir en tête ce que l’on va en faire et quel jour. Cela permet, par exemple, de jouer avec les promos sur les produits à date courte ou de mutualiser l’achat d’une grosse pièce de viande en l’utilisant dans plusieurs recettes.

Le gain : le temps – on prépare à l’avance ses recettes et on les consomme sur plusieurs jours – mais surtout, l’antigaspi : on a une vision à l’avance des restes qu’il risque d’y avoir. Et cela permet aussi, pour ceux qui mangent tous les midis à l’extérieur, de planifier leurs repas à emporter.

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