GP Racing

INTERVIEW FABIO QUARTARARO

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Il y a quelques semaines encore tu étais inconnu en France. Aujourd’hui, tu te retrouves propulsé grand espoir de la vitesse française, cela doit te mettre un peu de pression, non ?

UN FRANÇAIS CHAMPION D’ESPAGNE EN MOTO3

Pas du tout. Je suis content car je n’ai jamais couru dans l’Hexagone et je suis plus connu en Espagne qu’ici. Ce serait bien qu’on me connaisse un peu en France !

Peux-tu nous parler de ton parcours avant d’arriver en CEV Moto3 cette saison ?

J’ai commencé directemen­t en Espagne en 50 cm3 en terminant deuxième de ma première saison. J’ai remporté le titre l’année suivante, puis je suis passé en 70 cm3 la saison d’après avec, là aussi, le titre à la clé. Après, je suis monté sur une 80 Metrakit mais on a connu beaucoup de problèmes et, à l’intersaiso­n, on a dû changer de moto pour une RMU. Malgré cela, j’ai remporté le championna­t puis je suis passé en pré- Moto3.

Tu es alors titré en pré-Moto3, et cette année, en Moto3 pour ta première année, tu t’imposes de nouveau ! As-tu été surpris de t’imposer si vite ?

Oui, complèteme­nt. À trois courses du but, j’étais 8e à 37 points du leader et je n’y croyais pas trop. On a beaucoup travaillé le physique, on a apporté quelques modifi cations au moteur en cours de saison et malgré les 15 km/ h que je rendais aux KTM à Valence, j’avais un bon rythme et j’ai tout fait pour gagner.

C’est inévitable de passer par l’Espagne aujourd’hui pour faire une carrière internatio­nale ?

Oui. Quand on regarde le championna­t du monde, on compte les pilotes français sur les doigts d’une main, alors qu’il y a énormément d’Espagnols.

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