GP Racing

CHÂSSIS CES FRANÇAIS HORS NORME

- Par Bertrand Gold. Photos Jean-Aignan Museau, Bruno Sellier, archives Moto Revue et DR.

En France, des technicien­s audacieux, nous en avons eus, mais surtout, nous en avons encore ! La preuve avec la curiosité que suscite la TransFIORm­ers dans les paddocks Moto2. Comme Fior, Offenstadt, de Cortanze et encore JBB, c’est avec une machine non convention­nelle que Christian Boudinot s’exprime, là ou le conformist­e règne. Retour sur ces artistes et leurs inoubliabl­es progénitur­es.

Oser venir affronter la concurrenc­e dans les championna­ts les plus relevés avec des solutions techniques différente­s du reste du plateau, quelle audace, n’est- ce pas ?! Cependant, l’audace ne suffi t pas à enrayer l’échec. Pour tirer satisfacti­on d’un tel engagement, il convient de lui associer savoir- faire, expérience, pugnacité et humilité. Y ajouter un brin de culot n’est pas pour contrarier l’alchimie, bien au contraire. Durant cette saison 2013 de vitesse, il nous a été donné de vivre une nouvelle aventure « à la française » des plus passionnan­tes, celle engagée par Christian Boudinot qui, avec la Moto2 de sa fabricatio­n, s’en est allé vérifi er in situ et avec les moyens du bord, le potentiel de celle qu’il nomme la TransFIORm­ers. Un nom et une technique en en hommage direct à Claude Fior qui, il y a de cela plus de 25 ans, ouvrait une nouvelle voie dans la recherche d’alternativ­es à la très convention­nelle fourche télescopiq­ue. 2013 correspond également à la gestation d’un autre incroyable prototype, le Geco, fruit de 35 années de réfl exion d’Éric Offenstadt, autre Français défricheur de solutions techniques alternativ­es. Contrairem­ent à la TransFIORm­ers, Geco se veut un concept global dans lequel toutes les techniques appliquées à ce jour à la moto sont remises en question. Sorte d’approche radicale, dans laquelle, il y a plus de 30 ans maintenant, un certain André de Cortanze s’était lui aussi aventuré en dessinant et réalisant la Elf- X. Impossible, dans ce dossier, de ne pas citer JBB, alias Jean- Bertrand Bruno qui, lui aussi, aura occupé une large part de son existence à démontrer au monde de la moto que la fourche télescopiq­ue n’est pas l’unique alternativ­e. Et la Metiss le prouve chaque année lors des deux épreuves françaises phares de l’endurance que sont le Bol d’Or et les 24 Heures du Mans. Messieurs, merci et bravo.

 ??  ?? 1- Pépé, chez lui, à Sète, il y a un an. Le projet Geco n’en est qu’à ses balbutieme­nts. 2- 1978, la H.O. vient de prendre le nom de son sponsor : But. Ici, Pépé au guidon. 3- GP de France au Mans, cette But 350 avec moteur de Yamaha TZ termine 4e aux...
1- Pépé, chez lui, à Sète, il y a un an. Le projet Geco n’en est qu’à ses balbutieme­nts. 2- 1978, la H.O. vient de prendre le nom de son sponsor : But. Ici, Pépé au guidon. 3- GP de France au Mans, cette But 350 avec moteur de Yamaha TZ termine 4e aux...
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