L’AÉRODYNAMISME
Vitales pour la vitesse de pointe, les solutions aérodynamiques d’une MotoGP. Gros plan.
Vitales pour la vitesse de pointe, les solutions aérodynamiques déployées sur une machine de MotoGP ne doivent pas contrarier d’autres paramètres. Une histoire de compromis où chaque détail compte.
Il y a des réalités aérodynamiques et des exigences dynamiques. C’est le résumé de ce que doivent affronter les ingénieurs entre tests en souffl erie et remontées d’informations de la part des pilotes. Un exercice qui se traduit souvent par un retour en arrière face à des volumes ou des formes qui offriraient un gain en vitesse de pointe mais qui perturberaient le comportement de la machine, notamment en maniabilité ou en sensibilité au vent latéral. D’autres contraintes, liées par exemple à la nécessité d’embarquer des caméras et le système de transmission des images, viennent bousculer le travail des aérodynamiciens. « Après une période où les formes anguleuses prédominaient, nous sommes revenus à des courbes plus simples et plus arrondies » , confi e Guy Coulon, le responsable technique de Tech3. Le tout est évidemment encadré par un règlement technique draconien qui limite les dimensions, les matériaux et qui interdit les appendices aérodynamiques mobiles.
ENTRE RÈGLEMENT TECHNIQUE DRACONIEN ET CONTRAINTES PRATIQUES, LE CHAMP D’ACTION DES INGÉNIEURS EST TÉNU