GP Racing

L’AÉRODYNAMI­SME

- Par Jean-Aignan Museau.

Vitales pour la vitesse de pointe, les solutions aérodynami­ques d’une MotoGP. Gros plan.

Vitales pour la vitesse de pointe, les solutions aérodynami­ques déployées sur une machine de MotoGP ne doivent pas contrarier d’autres paramètres. Une histoire de compromis où chaque détail compte.

Il y a des réalités aérodynami­ques et des exigences dynamiques. C’est le résumé de ce que doivent affronter les ingénieurs entre tests en souffl erie et remontées d’informatio­ns de la part des pilotes. Un exercice qui se traduit souvent par un retour en arrière face à des volumes ou des formes qui offriraien­t un gain en vitesse de pointe mais qui perturbera­ient le comporteme­nt de la machine, notamment en maniabilit­é ou en sensibilit­é au vent latéral. D’autres contrainte­s, liées par exemple à la nécessité d’embarquer des caméras et le système de transmissi­on des images, viennent bousculer le travail des aérodynami­ciens. « Après une période où les formes anguleuses prédominai­ent, nous sommes revenus à des courbes plus simples et plus arrondies » , confi e Guy Coulon, le responsabl­e technique de Tech3. Le tout est évidemment encadré par un règlement technique draconien qui limite les dimensions, les matériaux et qui interdit les appendices aérodynami­ques mobiles.

ENTRE RÈGLEMENT TECHNIQUE DRACONIEN ET CONTRAINTE­S PRATIQUES, LE CHAMP D’ACTION DES INGÉNIEURS EST TÉNU

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