GP Racing

Evo : Les Français ont du boulot

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Catégorie test de ce que devrait être le Superbike de demain, l’Evo est en fait le croisement d’une partie-cycle de superbike et d’un moteur stocksport. Pas de quoi jouer aux avant-postes, mais suffisamme­nt pour se permettre des coups d’éclat. C’est ce que réalise David Salom, entrant régulièrem­ent dans le Top 10, sans toutefois y apparaître dans le classement provisoire, faute d’une régularité suffisante. Camier au guidon de sa BMW – qui a remplacé au pied levé l’infortuné Sylvain Barrier victime d’un grave accident de la route alors qu’il était à peine remis de sa fracture du bassin de début de saison – souffre de ne pas avoir disputé la première épreuve, mais aussi d’avoir loupé Donington après une blessure au bras. Niccolo Canepa et sa Ducati sont aussi dans le ton, mais en mal de régularité. Fabien Foret et Jérémy Guarnoni sont plus à la peine. Foret, 41 ans, le champion du monde Supersport 2002, ne goûte pas vraiment un début de saison très glorieux : «Les soucis financiers du team ne nous aidentpasà­avoirunemo­toparfaite­etnoussubi­ssonsrégul­ièrement des problèmes de fiabilité» , se plaint le Français qui pourrait mettre un terme à sa carrière en vitesse à la fin de l’année. Du côté de Guarnoni, les performanc­es ne sont pas plus réjouissan­tes. Blessé dès la première course, il a perdu une bonne partie du travail physique effectué durant l’hiver : «Il faut que je me remette au travail,ce qui me permettra également de mieux travailler sur la moto» , confiait-il avant de s’envoler vers Sepang.

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