DIX SUR TREIZE ! QUI DIT MIEUX ?
Entre 1978 – année de l’arrivée du Bol d’Or au Castellet – et 1990 – sa dernière saison à la tête de Honda France –, Jean-Louis Guillou a récolté une dizaine de victoires en terre provençale. Guy Coulon était de la partie pour la moitié d’entre elles. Les deux hommes se souviennent...
Même si l’un coule aujourd’hui des jours paisibles de retraité, et que l’autre travaille depuis plus de quinze ans avec l’usine Yamaha, Jean- Louis Guillou et Guy Coulon peuvent se targuer d’avoir durablement marqué l’histoire du Bol d’Or et de Honda sur le circuit Paul- Ricard. Le premier en tant que chef d’orchestre du service compétition de Honda France, le second en tant que génial mécanicien de cette même structure. Les deux hommes se sont connus à la fi n des années 70, quand le Bol d’Or a quitté Le Mans pour rejoindre le circuit du Castellet. Rentré chez Honda en 1966, Jean- Louis Guillou est alors en charge de tout ce qui touche à la course pour l’usine japonaise. Le premier constructeur mondial, qui s’est retiré des Grands Prix avec l’avènement des moteurs deux- temps, entend profi ter de sa nouvelle CB 750 pour retrouver la compétition au travers de l’endurance, une discipline alors en plein essor avec de nombreuses courses organisées aux quatre coins de l’Europe. « On a commencé à structurer tout ça en 1976 avec le HERT ( Honda Endurance Racing Team), explique celui qui sera vite affublé par ses ouailles du surnom de Captain. On avait un cadre perfectible mais un super moteur, fi able et performant. » Un moteur grâce auquel Christian Léon et Jean- Claude Chemarin vont remporter les deux premiers Bol d’Or organisés sur le circuit Paul- Ricard face aux Yamaha 750 OW31 engagées par Sonauto. Passionné de moto et de mécanique, Guy