GP Racing

CARMELO EZPELETA COMME ROSSI, JE PASSERAI UN JOUR LA MAIN

- Par Michel Turco. Photos Jean-Aignan Museau.

Grand timonier du MotoGP depuis maintenant vingt-cinq ans, Carmelo Ezpeleta taille sa route en faisant fi des critiques. Convaincu du cap à tenir, l’Espagnol tient la barre avec fermeté et répond aux questions sans détour...

Après plusieurs saisons passées à la fignoler, la dernière version du championna­t MotoGP est désormais sur les rails. Êtes-vous satisfait du résultat ? Disons que je suis raisonnabl­ement heureux. Je sais bien que la perfection n’existe pas dans ce monde. Il y a donc encore du travail, des choses à améliorer mais globalemen­t, je pense que ça fonctionne. On a vu au Qatar que les chronos ne souffraien­t pas des changement­s, et on a par ailleurs constaté qu’il y avait davantage de compétitiv­ité entre les différents acteurs. Vingt motos en guère plus de deux secondes aux essais, ça n’est pas trop mal.

Vous le soulignez, les chronos sont intéressan­ts. Lorenzo a même amélioré de sept secondes le record de la course à Losail. Tout le monde redoutait pourtant que les motos soient beaucoup moins performant­es avec le nouveau logiciel... N’oublions pas que ce logiciel a été développé et validé par l’ensemble des constructe­urs présents. Il n’y avait pas de raison qu’on arrive à un produit de mauvaise qualité. On peut être satisfait du résultat, d’autant que tout le monde estime encore pouvoir progresser...

Après des premiers essais difficiles l’an dernier, Michelin semble aussi avoir d’ores et déjà atteint un bon niveau de performanc­e. Vous êtes d’accord ? Oui, je suis très content de Michelin. Les diffi cultés sont logiques après une absence de sept ans. C’est compréhens­ible, l’important c’est qu’ils admettent les diffi cultés et qu’ils font tout pour les surmonter. J’ai retrouvé des gens à l’écoute, impliqués, motivés... Pour moi, Michelin fait un travail extraordin­aire.

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