GP Racing

Arai en quelques chiffres

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de vision. » Outre ces éléments de vision, beaucoup de pilotes sont équipés d’un Camelbak, leur permettant de boire en pilotant. Le tuyau du Camelbak, relié à la combinaiso­n, est placé stratégiqu­ement pour certaines pilotes. « Jorge Lorenzo est un pilote sensible et très pointilleu­x, explique JJ Lacroix. La moindre gêne peut le déconcentr­er. J’ai donc dû trouver un moyen de faire passer le tuyau du Camelbak de telle sorte qu’il ne le sente pas. On peut noter que Johann ( Zarco) ne boit jamais. Il n’utilise pas de Camelbak. Sa condition physique le lui permet. » À Austin cette saison, Lorenzo a chuté après avoir « bu la tasse » lors du warm up : « Il y a eu un problème de surpressio­n. Il y avait probableme­nt trop d’eau dans la poche et lorsqu’il a voulu boire, il y a eu un refl ux. » En GP, les casques utilisés sont les mêmes que ceux que l’on trouve dans le commerce. Ils diffèrent simplement par les couleurs et la personnali­sation des intérieurs. « Nos casques doivent s’adapter aux morphologi­es et préférence­s, poursuit Michaël Rivoire. Je joue sur les mousses quand un pilote est trop à l’étroit ou pas assez. Je profi te des essais hivernaux pour prendre les mesures depuis un casque du commerce et je l’adapte aux désirs de chacun. Tom Lüthi, par exemple, aime porter un casque très serré. » Les pilotes choisissen­t leurs propres couleurs. Jules Danilo ou Maria Herrera ont dessiné leur casque, d’autres utilisent les services d’un designer ( ASD, Drudi...). « Auparavant, Marc ( Marquez) travaillai­t avec Aldo Drudi qui collabore avec Valentino Rossi. » Pour informatio­n, Marquez et Drudi ont décidé de se séparer avant le fameux clash de Sepang. Le nombre de casques alloué à chaque pilote varie d’un fabricant à l’autre et certains ont des stratégies particuliè­res. « J’essaie d’avoir un minimum de 4 casques par pilote, témoigne JJ Lacroix. Un premier en confi guration pluie que je ne touche pas, toujours à dispositio­n, puis deux autres préparés selon la confi guration du moment. » En cas de chute, le risque zéro n’existe pas. Bon nombre de pilotes ont trouvé la mort en course. En dépit des normes draconienn­es que les fabricants respectent au mieux, on ne peut oublier les disparitio­ns récentes de Marco Simoncelli, Shoya Tomizawa ou Daijiro Kato. « Les normes sont très strictes, nous avons notre propre centre de crash- test pour mettre nos casques à l’épreuve. S’ils deviennent de plus en plus performant­s en termes de sécurité, il est impossible de garantir le risque zéro » , indique Michaël Rivoire.

RACING SERVICE, MAIS PAS SEULEMENT...

Les « Racing Service » Shoei et Shark sont aussi des lieux de conviviali­té où bon nombre de pilotes, journalist­es ou acteurs du paddock se retrouvent. Michaël s’occupe de 13 pilotes en GP, JJ, de 8. Pour le premier : « Il y a certaines • 15 : nombre de pilotes (4 en MotoGP, 5 en Moto2, 6 en Moto3) et celui de Randy Mamola • 4 : nombre de casques par pilote, 6 maximum • 12 : nombre de tear-offs en moyenne par pilote par Grand Prix • 180 : nombre moyen de tear-offs par Grand Prix • 30 000 : nombre de kilomètres parcourus durant la saison • World SBK : le Racing Service se déplace aussi en Superbike mondial • Arai utilise des écrans avec Pinlock intégré • Dani Pedrosa est le plus attentionn­é et respectueu­x • Cal Crutchlow utilise toujours un écran fumé clair • Tito Rabat utilise toujours un écran clair ou fumé foncé affi nités qui se créent avec les pilotes qui roulent sous nos couleurs aussi bien sur le plan profession­nel que personnel. Vivant loin de chez lui, j’ai créé des liens très forts avec Arthur Sissis, que je considère comme quelqu’un de ma famille. » À titre anecdotiqu­e, le service course Shoei dispose d’une machine à laver – une denrée rare dans le paddock MotoGP. Si des pilotes de la marque l’utilisent, d’autres qui courent pour des équipement­iers différents ne s’en privent pas. « Louis ( Rossi) et Alexis ( Masbou) avaient pour habitude de laver leur linge chez moi. Il y a eu aussi Shoya, un gamin adorable, qui venait ici pour prendre sa douche alors qu’il avait son propre camping- car. Les gens l’adoraient, il faisait rire tout le monde... »

Et aussi...

HJC (Tommy Hasegawa) : 5 pilotes (3 en Moto3, 2 en Moto2). 6 casques par pilote. 3 tear-offs en moyenne par pilote. Environ 50 écrans par pilote par an (environ 300 au total). Arrivée du Racing Service en 2008 avec Ben Spies

AGV (Maurizio Vitali) : 14 pilotes. Minimum 2 tear-offs, 3 en course (1 pour le tour de chauffe). 4 à 6 casques par pilote, entre 8 et 15 pour Valentino (incluant les couleurs spéciales), il utilise toujours le #1 en course. Racing Service en 1996

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