GP Racing

INTERVIEW JULES CLUZEL

PILOTE YAMAHA NRT EN WORLD SUPERSPORT

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Jules, deux victoires d’affilée, ça doit vraiment faire du bien... Je ne sais même pas la dernière fois que cela m’est arrivé ! Mais il faut rester concentré. Il y a un gros niveau cette année en Supersport et c’est bien d’avoir enchaîné ces deux succès. Pourvu que ça dure !

Tu as fait des essais au Mugello avant de te rendre à Imola, vous avez trouvé des choses intéressan­tes ? Pour être honnête, pas vraiment. Le côté positif, c’est que ça m’a fait rouler. Ça m’a préparé pour Imola. Mais nous étions sur une piste rapide, pas au calendrier du championna­t et pendant une journée libre avec du monde. Nous n’avons pas réellement trouvé ce que nous cherchons, mais cela fait toujours du bien.

Les autres pilotes Yamaha sont très forts, tu t’attends à une grosse bataille jusqu’à la dernière course pour le titre ? C’est certain. On sait maintenant qui peut se battre pour gagner des courses et jouer le titre. Mais la saison est encore longue et tout est possible. Je prends les week-ends les uns après les autres.

Tu reviens dans le coup au championna­t après un début de saison compliqué, as-tu douté à un moment ? Je m’étais dit que ça allait être compliqué. Mais je donne toujours le maximum et je ne baisse jamais les bras, dans aucune situation. Heureuseme­nt, les choses ont tourné. Je ne suis plus qu’à 6 points du leader, alors que j’étais à plus de 40 points après la Thaïlande.

Kenan Sofuoglu a tiré sa révérence à Imola : c’est le plus grand adversaire de ta carrière ? Oui, surtout sur la durée. Je roule avec lui depuis 2010. On s’est battu ensemble en 2012, 2014, 2015, 2016 et 2017 et il a été mon concurrent le plus tenace. Il ne lâche jamais rien et c’est l’un des pilotes les plus rapides sur une 600. Ça m’a fait plaisir de le côtoyer et de me bagarrer avec lui.

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