Florian Ferracci
Sa carrière à moto, Florian Ferracci la débute en tant que pilote. Né le 10 mai 1966, ce Cannois commence par la Coupe Yamaha en 1985 avant de courir de longues saisons en championnat de France de Superbike au guidon d’une Ducati. Vice-champion en 1995 (ci-contre) derrière Jean-Marc Delétang, Florian a également marqué 3 points en GP 500 l’année suivante au guidon d’une des motos de Fred Protat sur le circuit Paul-Ricard. Il terminera sa carrière avec le SERT en endurance en 1997. Durant toutes ces années, Florian forge sa passion de la course mais aussi de la mécanique, allant jusqu’à transformer sa 851 en 888. «Tout gamin,je bricolais avec mon père qui était mécanicien moto, confie-t-il. J’ai toujours préparé mes motos de course.C’est ce qui m’a aidé à la Sima pour obtenir du matériel.» C’est aussi ce qui lui permettra par la suite de poursuivre sa carrière dans ce milieu qu’il chérit tant. « Je n’imaginais pas vivre loin de la course et du paddock.» En 1988, c’est l’un des anciens mécaniciens de Raymond Roche, Roland Simonetti, qui le met en contact en avec le team De Cecco. « J’ai commencé à travailler en tant que mécanicien avec Gregorio Lavilla qui,cette année-là,finira meilleur privé, raconte Ferracci. Puis avec Peter Goddard sur une Aprilia usine.» En 2000, il intègre la structure officielle du constructeur italien. Il s’occupera tour à tour des motos de Régis Laconi et de Noriyuki Haga. Quand l’aventure s’arrête avec le rachat de Piaggio, Fabrizio Guidotti lui trouve un nouveau boulot en Grands Prix 250 avec l’équipe Campetella. « C’est comme ça que j’ ai travaillé pour Randy(deP uni et-en bas) en 2002.» En 2003, rappelé par Aprilia, Florian découvre le MotoGP. Il est en charge des RS Cube de Colin Edwards. Et quand le projet prend fin, il rebondit chez Kawasaki aux côtés de Nakano puis de Jacque. En 2009, le constructeur japonais jette l’éponge, Florian se retrouve sans emploi. « J’ai passé cette saison-là à m’occuper de Florian Marino sur la Rookies Cup et en championnat de France.» Il revient en Grands Prix dès la saison suivante avec le team Forward grâce à Andrea Dosoli. Cette fois en Moto2 avec Claudio Corti, puis avec Jules Cluzel. En 2012, il repasse en MotoGP, toujours avec le team Forward. Il collabore de nouveau avec Colin Edwards avant de travailler une dernière saison avec Stefan Bradl. Fin 2015, Cuzari est incarcéré et doit fermer la boutique en classe reine, Florian s’engage en Superbike avec le team Ioda. La parenthèse sera de courte durée. Un an plus tard, KTM l’appelle pour rejoindre l’armée orange.