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2 000 références en stock, deux tonnes de pièces : de quoi reconstruire de A à Z une Yamaha M1, voici l’univers ambulant de Fabien, Parts manager chez Tech3.
Que ce soit sur le circuit du Mans, dans la Sarthe, ou celui de Termas de Rio Hondo, en Argentine, un team MotoGP a les mêmes besoins en pièces détachées. Et si le décor change, de l’arrière d’un box à l’aisance d’une semi- remorque, les caisses et les tiroirs sont identiques pour ranger les 2 000 références de pièces que transporte le team Tech3 afin d’assurer le fonctionnement et la maintenance des Yamaha M1 de Johann Zarco et de Hafizh Syahrin. Fabien Ropers – 30 ans dont quatre passés dans la fonction d’attachés aux pièces détachées – gère avec attention les quatre flight cases dédiées au transport hors Europe de ce véritable trésor. Sur le Vieux continent, le nombre de ces grosses caisses en alu descend à trois, les pièces de carénage étant directement stockées dans l’un des camions garés à l’arrière du box. Au total, la balance indique près de deux tonnes de matériel. Chaque « famille » – exemple : la famille « nez de la moto » ( tableau de bord, guidons, leviers, etc.) – est répertoriée avec le même code d’entrée et rangée dans la même périphérie afin d’optimiser la sortie des pièces en cas de chute : « Une géolocalisation qui permet de simplifier les recherches. En fonction de ce qui est touché, on sait très vite où se rendre. Une grosse chute peut impliquer une centaine de références. Reconstruire une moto détruite en demande au moins 300 » , explique Ropers le plus sérieusement du monde, alors que son second rôle dans le team est « chargé d’ambiance » . L’immuable empilage de gadgets qui cernent son ordinateur au centre de la table pliante qui fait office de bureau en atteste. La façon dont il chiffre l’empilage d’une trentaine de boîtes siglées Brembo, posées sur le haut d’une caisse, le confirme aussi : « Avec une paire de disques carbone et le jeu de plaquettes, chaque boîte vaut bien une Méhari... » Une Méhari, comme celle qui vient de sortir des ateliers de restauration de Tech3, que la clique estime à 15 000 €. Ce qui, multiplié par trente, donne une petite idée du véritable trésor transporté aux quatre coins du monde...