Grégory Leblanc en 10 points
1 Débuts éclair
Grégory Leblanc a débuté la moto par le Promosport 125 en 2000 puis le 125 Open l’année suivante. Il participe à son premier Grand Prix en 2002 en wild card avant d’intégrer l’équipe de France pour succéder à Erwan Nigon. Dès 2004, le Mondial s’offre à lui.
2 Les Grands Prix 250
« En 2005, il y avait Casey Stoner, Jorge Lorenzo, Dani Pedrosa... Mais c’était compliqué car il y avait de gros écarts de matériel entre les Aprilia offi cielles et les clients comme moi. Et c’était pareil pour les pneus. J’avais 18 ans, je voulais à tout prix suivre et je m’envolais tout le temps. En voulant attaquer, je me suis fait mal. »
3 Le Supersport
« En 2006, on avait monté une équipe familiale avec mon père. On se débrouillait comme on pouvait pour rentrer dans les points, mais il y avait beaucoup de monde à l’époque. C’étaient des années compliquées et j’avais même décidé d’arrêter la moto en 2008. »
4 FSBK
De retour en championnat de France en 2009, Grégory va y remporter 5 titres en Supersport et Superbike. « C’est à partir de là que j’ai commencé à gagner ma vie, au bout de dix années de moto dont cinq passées en championnat du monde ! »
5
L’endurance en vert
Leblanc et Kawasaki forment un duo quasiment imbattable en endurance pendant 7 ans. De 2010 à 2016, le Seine- etMarnais remporte 5 fois les 24 Heures du Mans et 4 fois le Bol d’Or !
6 Temps libre
Grégory n’est pas un accro de la moto en dehors des circuits. « Si tu viens chez moi, tu ne sais même pas que je fais de la moto. Il n’y a pas une moto dans le garage, juste des vélos pour m’entraîner. Je préfère acheter des maisons, les retaper et les revendre. »
7 Rituels
« Je ne suis pas superstitieux mais c’est vrai que je fais toujours la même chose. Je m’habille toujours dans le même ordre, je monte toujours sur la moto à gauche... Et si je vois que je suis à droite, je vais faire le tour pour monter de l’autre côté ! »
8 Tartiflette
« Quand mes parents faisaient l’hospitality chez Kawasaki, je me souviens que je me faisais toujours une tartifl ette et une bière vers 2- 3 h du matin. Quand il faisait froid la nuit, j’avais envie d’un plat qui tienne au corps ! »
9 Tatouages
« Ça a commencé il y a une bonne dizaine d’années. Je me suis fait un tribal en bas du dos avec mon numéro de moto et une mygale dans le haut du dos. Puis j’ai encré mes victoires au Mans en étoiles, ma date de mariage, la naissance de mes enfants... »
10 Come-back
Percuté sur un stage de pilotage en juillet 2018, Leblanc est revenu de loin pour être présent au Bol d’Or en septembre dernier. « J’ai eu une fracture des deux cotyles, de deux vertèbres, deux côtes, de l’omoplate et une ablation de l’intestin de 15 cm. Alité pendant un mois, j’ai perdu 18 kg ! »