En hausse : Joe Roberts
Jusqu’ici, Joe Roberts était un illustre inconnu. Quelques beaux résultats en Red Bull Rookies Cup de 2011 à 2013 ( une victoire à Brno notamment). Une belle dixième place sur le mouillé, toujours à Brno, pour son tout premier GP Moto2 en
2017. Mais peu de résultats ensuite : seulement quatre points marqués l’an dernier sur sa KTM. En 2020, Joe n’a eu besoin que d’un GP pour se faire un prénom, en réalisant la pole à Losail, et en battant le record de la piste avant de finir quatrième. Il surpasse ainsi le meilleur résultat d’un Américain dans la catégorie jusqu’ici, à savoir la 5e place de Kenny Noyes à Valence en 2011. Le plus dur pour le Californien de 22 ans sera maintenant de confirmer. Mais s’il y parvient, il pourrait devenir la prochaine star US qui manque aux GP depuis le retrait de Ben Spies et la disparition de Nicky Hayden.
Deux maigres courses Moto3 et Moto2 depuis le 8 mars, pas de MotoGP au Qatar, encore moins à Buriram, ni à Austin, Termas, Jerez, Le Mans, Mugello ou Barcelone. Le début de cette saison 2020 est un cauchemar pour le promoteur Dorna, comme pour tous les fans de GP à travers le monde. En cause, le coronavirus, bien sûr. À l’heure où nous écrivons ces lignes ( mercredi 8 avril), l’ouverture théorique du championnat est fixée le 21 juin au Sachsenring, mais plus grand monde n’y croit. À commencer par le big boss de la Dorna lui- même, Carmelo Ezpeleta : « Tant qu’un vaccin contre le coronavirus ne sera pas trouvé, il sera très difficile, voire impossible d’organiser des courses. » Le spectre d’une saison 2020 blanche se profile donc. Même un sauvetage avec quelques courses européennes, sans doute à huis clos, et dotées d’un paddock réduit, serait une perf vu le contexte. À moins, bien sûr, qu’un vaccin providentiel ne vienne changer la donne. Mais les médecins ne le voient pas arriver avant 12 mois...
En baisse : Le championnat MotoGP