Les enjeux de la finale
À l’heure du bouclage de ces lignes se profi le la fi nale du championnat du monde d’endurance du circuit d’Estoril. On fait le point avec Damien Saulnier, le boss du SERT, qui mène la danse avec 127 points. « Pour la fi nale, 150 % des points sont attribués pour créer un suspense supplémentaire, soit 67,5 points. Cela signifi e que les cinq premiers du classement provisoire peuvent gagner ( voir ci- dessous). Par exemple, si on fi nit après la 5e place et que le team Honda F. C. C. ( photo) fait la pole, marque des points intermédiaires et gagne la course, ils sont champions. Il faut qu’on soit sur nos roues et dans des places correctes, mais on n’a pas besoin de se pendre pour gagner la course ou faire un podium. Estoril, j’y étais venu il y a 20 ans avec des Honda avant d’être au Junior Team Suzuki. Autant dire que c’est une découverte complète. D’après nos infos, le bitume a été resurfacé, et l’on sait que c’est un circuit relativement roulant dans sa première partie, jusqu’à la cassure derrière les stands ( virage 5). Mais toute la seconde partie après le gros freinage est vraiment physique ( du virage 6 au 13). Un petit circuit de 4,1 km pendant 12 heures de course, ça va être physique. Étienne Masson comme Gregg Black ne connaissent pas le tracé, contrairement à Xavier Siméon. La stratégie, ça va être d’observer ce que font les autres et de calquer notre rythme sur le leur. La F. C. C. et la YART vont être vite, c’est sûr, elles l’ont prouvé au Mans. La BM, également, mais on a les mêmes pneus ( Dunlop). Et la Kawa est en Michelin. Je dirais qu’elles me font toutes peur, mais je me méfi e surtout des motos chaussées en Bridgestone si les conditions sont diffi ciles, soit les Yam’ et les Honda. »