Cal Crutchlow en 10 points ......

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Cal Crutchlow est le fils du sympathique Derek Crutchlow, pilote en championnat du monde d’endurance, et qui a roulé sur des courses comme les 24 Heures de Spa jusqu’à l’âge respectable de 48 ans. En GP, il fut panneauteur pour son fils dans le team officiel Ducati notamment. Avec ses bacchantes blanches et sa veste rouge, il ne passait pas inaperçu. Quand son fils est passé chez LCR, il a déclaré que « le déguisement du Père Noël, c’était terminé » !

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En début de carrière, Cal roulait en Aprilia Superteen, une formule de promotion anglaise, durant laquelle il a partagé la piste avec le commentateur officiel du MotoGP, son compatriote Steve Day.

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Cal perce sur la scène mondiale avec le titre Supersport 600 chez Yamaha 2009, puis passe en Superbike chez ce même constructeur en 2010. Son chef mécano était l’Italien Silvano Galbusera, qui travaillera ensuite pour un certain Valentino Rossi en MotoGP.

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Pour ses débuts en MotoGP en 2011, Cal décroche un guidon dans le team français Tech3, pour le plus grand bonheur de ses mécanos. « On sortait de Ben Spies, qui ne nous a pas dit bonjour une seule fois de l’année. Avec Cal, on s’est vraiment marrés. Il mettait l’ambiance, allant jusqu’à traverser le box à poil, son slip sur la tête » , se souvient Julien Lajunie.

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Chez Tech3, Cal met aussi du gaz, décrochant 6 podiums en 2 saisons, et chambrant gentiment son coéquipier Dovizioso, qu’il appelle la « rock star » . Cal fait des pieds et des mains pour obtenir une M1 d’usine, qu’il ne décrochera jamais. « La seule fois où j’ai roulé dessus, c’est quand Lorenzo est venu me ramener aux stands à Motegi en 2013 parce que j’étais tombé en panne d’essence. »

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Sa première MotoGP d’usine, c’est chez Ducati qu’il la décroche en 2014, mais il n’y reste qu’une année avant de passer chez LCR. Là, c’est dans le team satellite de Lucio Cecchinello qu’il remportera le GP de Brno 2016, 35 ans après le dernier vainqueur britannique en MotoGP, Barry Sheene en 1981, à Anderstorp.

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Toujours en train de se plaindre quand il ne bénéficie pas des dernières évolutions des pilotes d’usine – comme le bras oscillant carbone de Marquez et Pedrosa –, Cal met le HRC sous pression. « C’est grâce à cela que nous avons fini par obtenir ces pièces , » précise Lucio avec le sourire.

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À présent basé à Belfast, il fut longtemps résident de l’île de Man pour ne pas payer d’impôts. Il s’est beaucoup entraîné là- bas avec le cycliste professionnel Mark Cavendish, à côté duquel il n’est pas ridicule. Cal a pour caractéristique de ne pas faire de moto durant l’intersaison. Que du vélo, mais il a bouclé 6 600 km rien qu’en décembre et janvier !

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En 2018, à Phillip Island, Crutchlow tombe à près de 300 km/ h en bout de ligne droite, et se casse la cheville gauche en... 16 morceaux. Après un hiver de souffrance, il parvient tout de même à être prêt pour le premier GP. « Après l’opération, je ne savais pas si je pourrais courir à nouveau. Pendant plusieurs mois, je ne pouvais même pas poser le pied par terre. »

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Après une saison 2020 compliquée sur le plan physique – avec un poignet cassé dès le premier GP à Jerez, une opération du syndrome des loges qui tourne mal et une rupture d’un tendon à l’épaule en Aragon –, Cal jette l’éponge : 3 victoires, 16 podiums et 3 pole positions en 10 ans de GP, c’est beau. Il sera pilote de développement pour Yamaha en 2021.