Mode Le style de… Carl barât
L’ex-chanteur des Libertines est de retour avec un nouveau gang : The Jackals. Son look rock qui a survécu à la mode des « groupes en The » lui portera-t-il chance ?
« Avec les Jackals (chacals en français), on est partis sur l’idée de s’habiller en cuir et en jean, confie Carl Barât à GQ. Quand on a choisi le nom du groupe, on voulait d’ailleurs quelque chose de sauvage. » Entre deux séances de composition avec Pete Doherty en Thaïlande pour le prochain disque des Libertines, l’anglais étrenne une nouvelle formation. Dans la lignée des Clash, une touche de sophistication en plus, leur album Let it Reign a la hargne adéquate pour imposer ce gang auprès des amateurs de rock énergique (« March of The Idle » est un tube en puissance). « Le disque contient beaucoup d’images post-apocalyptiques, analyse Barât. Ça parle du pouvoir et de sa force de manipulation. » Alors, punk un jour, punk toujours ?
« On avait acheté ces vestes rouges de l’armée impériale, au début des Libertines, à Londres. Elles avaient quelque chose de guerrier et de romantique. » Carl Barât à GQ
Discount. Ce projet collectif qu’il a lancé en 1996 a rencontré un succès planétaire. Bijou d’une house luxuriante typiquement française, le premier album est une pierre angulaire de la scène de l’époque. « L’idée, c’était de faire des morceaux de club qu’on puisse écouter à la maison » En 2004, Étienne de Crécy donnait une suite à cet opus, Super Discount 2, passée relativement inaperçue. Dix ans plus tard, suivant de quelques semaines la sortie d’eden de Mia-hansen Løve, sorte de biopic de cette génération, Super Discount 3 tombe à point nommé. « Même si, en 2015, il faut avoir un son plus agressif. Les morceaux les plus dansants du premier volume semblent presque lounge. » On retrouve le vieux complice Alex Gopher, mais aussi le songwriter Baxter Dury, pour un résultat à la fois plus musclé et plus mature – un peu comme Étienne de Crécy ?
SUPER DISCOUNT 3 (Pixadelic/a+lso/ Sony)