Cher GQ
Je vous lis de loin en loin… Mais les critiques à propos de votre couverture consacrée à Jamel Debbouze en avril dernier me donnent envie de réagir ! Vos lecteurs devrait tous dire : c’est géant ce que Jamel a fait ! Eh bien non, beaucoup d’entre eux mélangent tout : leurs peurs, leur jalousie… Bravo pour l’éclectisme de vos choix. De ne pas proposer que des personnalités bobo ! Sans être un candide, je trouve notre époque passionnante et il faut avoir confiance dans l’avenir ! Alors gardons le cap et le sourire. Amical souvenir. Marc (par mail)
Cher Marc, Notre couverture du mois d’avril a provoqué des réactions contrastées et GQ compte bien poursuivre cette politique qui consiste à varier les personnalités qu’il met en avant. Certaines comme Ryan Gosling ou Jon Hamm sont logiques et incontestables, d’autres comme Jamel Debbouze ou Booba plus inattendues. Elles démontrent que le style n’est pas l’apanage d’une minorité bourgeoise et blanche mais qu’il se décline sur un spectre plus large et complexe. Nous comptons bien continuer à vous étonner, même si nous n’oublierons jamais nos fondamentaux.