GQ (France)

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Notre évocation du style bateau du bassin d’arcachon vous froisse, les émoticônes vous passionnen­t, et notre sujet sur l’essec vous divise. L’essentiel, amis lecteurs de GQ, est que rien ne vous laisse indifféren­ts. Gifs, Émojis, mèmes INTERNET… dans la

- Cher

Cher GQ, Votre article du mois de juillet sur les émojis m’intrigue un peu. Premièreme­nt, c’est seulement dans le langage soutenu qu’on utilise le mot « émoji » (ou émoticône), plutôt que « smiley ». Ensuite, il faut bien séparer smileys et gifs: ce sont deux choses différente­s. Par ailleurs, vous mentionnez 4chan comme site et pas 9gag, pourtant le plus gros fournisseu­r de gifs, d’images drôles, de mèmes et de trolls. Il faut d’ailleurs passer un certain temps sur les commentair­es pour comprendre le « délire » des fans du site lié à des personnage­s et à des scènes de films cultes. Il manque peutêtre à votre article un avis un peu plus « jeune » (sans offense, bien sûr, ici figure un émoji que je vous envoie par mail). Clément (Bordeaux)

Cher Clément, Notre enquête ne portait ni sur les émojis ni sur les gifs, mais bien sur le pic speech, « mélange d’images et de texte qui occupe une partie toujours plus importante de nos échanges numériques. » Pour certains de nos lecteurs qui le pratiquent quotidienn­ement comme vous, cet article se révèle peut-être un peu général. Alors que pour d’autres, qui n’utilisent même pas de smileys, il s’avère presque ésotérique. Mais ce qui est important pour nous, c’est de comprendre ce que le pic speech dit sur notre époque, plutôt que de donner une liste de sites de gifs pointus que n’importe quel « jeune » comme vous saura se procurer en quelques minutes.

GQ, Dans votre numéro de juin, j’ai découvert 8 pages sur Coulibaly. J’ai été scandalisé par sa médiatisat­ion lors des attentats par les chaînes d’informatio­n et je ne comprends pas pourquoi vous lui accordez autant de place. Il se retrouve aux côtés d’acteurs et d’hommes successful, de mannequins beaux et bronzés alors que son seul « mérite » est d’avoir abattu lâchement des civils. Si j’étais un djihadiste, je montrerais votre magazine à toutes mes futures recrues : « Regarde petit, si tu veux devenir un héros et aussi célèbre qu’une star de la télé, du tennis ou qu’une ministre de l’éducation nationale, il te suffit de nous rejoindre et de tuer des innocents, et tu auras 8 pages spéciales dans GQ ! » C’est une grave erreur de parler de ces meurtriers, car vous ne maîtrisez pas l’utilisatio­n ultérieure de vos articles. Je trouve ça choquant pour les victimes, et dangereux pour les autres. Bonne journée, Jérôme (Paris)

Bonjour GQ, Je viens de lire avec plaisir votre article concernant La Rage au ventre et les films de boxe dans le GQ d’août. Je regrette néanmoins que Million Dollar Baby, réalisé par Clint Eastwood n’y figure pas. Je sais bien que GQ est un magazine pour les hommes, mais il est dommage que la performanc­e d’hilary Swank ne soit pas analysée. Un lecteur fidèle mais déçu. Grégoire (par mail)

Cher Grégoire, Nous aurions pu nous pencher sur Million Dollar Baby, qui valut un Oscar à Hilary Swank, ou sur Girlfight, le film qui révéla Michelle Rodriguez. Et d’ailleurs, nous ferons sans doute un jour un article sur les films de boxe féminine quand l’actualité s’y prêtera. Mais La Rage au ventre avec Jake Gyllenhaal nous a plus orientés vers les films de boxe au masculin et, déjà, nous regrettion­s de ne pouvoir traiter Fighter, Homeboy ou le prochain Bleed for This.

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