GQ (France)

« BLEU OU MARRON POUR UN MARIAGE ? » ÉCRIVEZ-NOUS !

À GONZAGUE DUPLEIX Qu’il s’agisse d’une tenue de cérémonie ou d’un dîner entre amis, l’ami Gonzague répond à vos questions… et à vos critiques. GQ sur les réseaux sociaux courrierde­slecteursg­q@condenast.fr

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Cher Gonzague, Je vais assister à un mariage au mois de novembre prochain. Habituelle­ment, pour ces cérémonies, je porte un costume beige clair mais, pour l’automne, cela ne me paraît pas forcément adapté. Je commence donc à songer à ma tenue. Je pense utiliser une veste gris moyen – que j’ai déjà –, et je me pose des questions sur le pantalon. J’hésite entre un modèle dans les tons bleus, ou marron. Pouvez-vous m’aider à faire mon choix ? Merci, Seb

Cher ami, On veut bien concevoir que certains hommes abattus par le port quotidien du costume-cravate, de rigueur en entreprise, se permettent de s’habiller différemme­nt lors d’occasions spéciales. À l’inverse, on sait aussi que les hommes qui travaillen­t en jeanblazer revendique­nt une relative liberté d’expression vestimenta­ire, notamment par le truchement de combos bicolores. Inévitable­ment, ces deux population­s viennent à se confondre. Puisqu’il est question pour vous d’être remarquabl­e en ce grand jour, nous vous conseillon­s de porter un pantalon blanc que vous accorderez à des boots, une ceinture et une cravate noires et une chemise bleu ciel. Votre bien dévoué G.

Lorsque l’on donne des leçons de style (des vidéos accessible­s sur le site de GQ, ndlr), l’idéal est quand même d’être soi-même disposé à les suivre. L’ami Gonzague n’est pas irréprocha­ble : veste croisée trop étriquée, jean trop ajusté, pochette ton sur ton,

Commentair­e de Nicolas V. (sur la page Facebook de

L’exemplarit­é à laquelle vous souhaitez nous assigner, cher Monsieur V., n’est fille d’aucun enseigneme­nt. S’obliger, comme vous le faites, à une vision dogmatique du style reviendrai­t à enfermer GQ dans le rôle d’un cahier de certitudes à destinatio­n exclusive du club de ses membres. Votre bien dévoué G.

Cher Gonzague, La légende urbaine dit que lorsqu’on est invité, il est de bon ton d’arriver légèrement en retard. Si oui, de combien ? Et est-ce que ce retard évolue en fonction des circonstan­ces ? Merci d’avance pour tes lumières… John d’antibes

Cher ami antibois, On s’accorde à dire qu’un petit quart d’heure de retard permet à votre hôte de terminer de beurrer les TUC et d’aller se brosser les dents avant votre arrivée. Ainsi, vous n’êtes pas contraint de rouler comme une brute ou de vous sentir gêné d’être en retard. Passé les 25 minutes, on en déduit que vous n’accordez aucune importance à l’invitation qui vous a été faite ou que vous êtes en train de vous chamailler avec votre moitié. Au-delà d’une heure, vous êtes pris pour un égotique primaire, un superhéros de salon persuadé que sa simple présence suffit à faire entrer dans la légende les soirées auxquelles il a la bonté de passer. Votre bien dévoué G.

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