Collector
YES HE DID ! Depuis le 4 novembre 2008, jour de son élection, le 44 e président des États-unis a d’hommage avant son départ de la Maison-blanche en janvier, GQ retrace les instants les plus révolutionné la fonction suprême. Par son style, savant mélange d
Bye-bye Barack. Et merci pour ces moments ! Pourquoi Obama a été le dirigeant le plus cool du monde libre.
Et si en devenant président des États-unis, Barack Obama avait à lui seul remis l’élégance masculine mondiale en marche ? Pour s’en convaincre, il suffit de se replonger dans l’état d’esprit de 2008, année du chaos mondial et de son élection. À l’époque, Ryan Gosling ne sait pas encore qu’il va devenir une icône de style grâce au film Drive, le phénomène Mad Men n’a pas envahi l’open space et l’homme moderne continue d’aduler des héros vintage. Le style Obama, lui, entre déjà dans l’histoire. À longueur de portraits que la presse lui consacre, le pre- mier leader politique de haut rang à avoir mis le « chic décontracté », régulièrement défendu dans nos pages, au coeur de sa stratégie de communication est toujours décrit dans un oxymore. Il est sérieux et souriant, consciencieux et drôle, rassurant et relax. Barack sera le président du cool. Et le restera. À l’heure de faire les comptes et de rendre les clés du bureau ovale (on laissera le soin aux spécialistes ès géopolitique de tirer un bilan définitif un chouïa plus sérieux), félicitons-le d’avoir su le rester – quitte à parfois en jouer un peu trop sur la fin, oui, on sait – et d’avoir tenu cette belle promesse-là. Pour ses successeurs, la barre est évidemment trop haute. Ce mal-aimable de Donald Trump lisse son discours et tente de se décoincer. Mais il a ri jaune, en septembre dernier, lorsque Jimmy Fallon s’est autorisé à le décoiffer sur le plateau du Tonight Show. Et Hillary Clinton a beau chercher à passer pour moins psychorigide qu’elle n’est, personne n’y croit. Les quatre prochaines années risquent de paraître bien fades. Obama n’est pas encore parti, mais Barack nous manque déjà.