GQ (France)

Message de printemps

Après quatre années au sommet, le site de GQ s’offre un lifting bien mérité. Plus mobile, plus beau et plus intelligen­t, gq.fr se réinvente, exactement comme notre cover boy Jake Gyllenhaal le fait à chaque film. Pour rester la référence.

- Antoine Jaillard

FIER DE PORTER HAUT sa conception du style depuis neuf ans, GQ a mouillé sa chemise hawaïenne (qui fête son grand retour) pour imaginer un nouveau site, masculin toujours, mais plus beau et plus intelligen­t. « Mais pourquoi changer de style ? » hurlerez-vous peut-être en vous tenant la tête entre les mains ? D’abord parce que le printemps, c’est la période idéale pour renouveler sa garde-robe mais aussi – et surtout – parce que nous souhaitons offrir à nos millions de visiteurs uniques une « expérience inédite », comme on dit dans les milieux de l’automobile et de la téléphonie. Comment avons-nous procédé ? En consultant d’abord vos milliers de commentair­es (souvent éclairés) sur les réseaux sociaux. Ligne éditoriale, charte graphique, ergonomie… 300 000 fans sur Facebook et 430 000 autres gazouillan­t sur Twitter nous ont convaincus, entre deux menaces de mort, qu’il fallait nous réinventer. Et pour cela, nous avons pu compter sur les talents qui composent l’une des meilleures rédactions au monde (on exagère à peine). Notre credo : mobile first ! En tous lieux et en toutes circonstan­ces, vous disposerez, obsédés du smartphone que vous êtes, des réponses à toutes vos questions existentie­lles. Conseils de style, sélections mode, nouveaux spots, tips pour assurer lors d’un rencard… Impossible de vous planter. Si l’homme idéal n’existe pas, son site oui ! Et qui de mieux que Jake Gyllenhaal pour célébrer avec nous cet événement ? Peu d’acteurs exercent aujourd’hui sur nous un tel pouvoir de fascinatio­n. Cérébral et physique à la fois, l’acteur de 36 ans déjoue depuis quinze ans toute tentative de catalogage. Ado perturbé dans Donnie Darko (2001), gendre idéal au Brushing d’écolier dans Zodiac (2007), oiseau de nuit sociopathe dans Night Call ( 2014), monstre bodybuildé dans La Rage au ventre (2015) ou plus en retenue dans Life : Origine inconnue (en salles le 19 avril), Gyllenhaal a développé une approche de son métier qui tient du mantra : jouer un rôle, c’est d’abord jouer avec son corps. Et à les enchaîner comme autant de performanc­es, il a instauré un nouveau rapport à la masculinit­é. Sensible, intelligen­te, parfois mauvais esprit, mais toujours assumée. Celle-là même que nous défendons chaque mois dans ce magazine et au quotidien sur le nouveau gq.fr.

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