Qui sera le Yann Barthès du futur ?
Depuis son arrivée sur TMC, l’animateur de « Quotidien » met en avant son équipe de jeunes reporters et chroniqueurs, comme s’il les préparait secrètement pour le grand saut. Alors qui pourrait un jour succéder au boss ? GQ mise sur quatre d’entre eux. Pa
Hugo Clément 28 ans
CV : après L’ESJ Lille (grande école de journalisme), il pige pour Nord Éclair, Slate et... Voici. Il rejoint ensuite France 2 puis Canal+ lors de la dernière saison du « Petit Journal ». INFLUENCE DIGITALE : 126 000 abonnés Twitter, 129 000 abonnés Instagram.
FAITS D’ARMES : en 2015, il fait craquer Jean-yves Le Drian en filmant son domicile lors d’un reportage sur le cumul des mandats en Bretagne. En 2016, c’est l’éditorialiste Nicolas Domenach qui pète un câble dans « La Nouvelle Édition » après que le journaliste l’a accusé de squatter les voyages officiels aux frais de la princesse sans ramener d’infos.
ATOUTS : avec sa tête de gendre idéal et ses chemises Maison Kitsuné, le jeune homme branché et fêtard possède tous les critères « stylistiques » pour succéder au boss. Il l’a d’ailleurs remplacé lorsque celui-ci était souffrant.
85 % DE CHANCES
Martin Weill 30 ans
CV : après L’ESJ Lille (même promo qu’hugo Clément), il pige pour L’obs, RTL et LCI. Il est alors repéré par le producteur Laurent Bon, contribue au « Supplément » de Maïtena Biraben puis rejoint « Le Petit Journal » la saison suivante. INFLUENCE DIGITALE : 141 000 abonnés Twitter, 117 000 abonnés Instagram.
FAITS D’ARMES : il affiche 14 tours du monde à son compteur, a couvert les émeutes de Ferguson, arraché quelques mots à Donald Trump... et capté l’un des moments les plus forts des jours post-bataclan : l’interview de Brandon, le petit garçon qui s’inquiétait des « méchants ».
ATOUTS : c’est certainement le reporter le plus populaire de l’équipe. Respecté de ses pairs et chouchou de ces dames, le garçon dispose d’une cote de sympathie phénoménale. Seule ombre au tableau : un profil de baroudeur pas vraiment adapté à la vie de plateau.
50 % DE CHANCES
Panayotis Pascot 18 ans
CV : à 13 ans, il lance sa chaîne Youtube, Cogitum Cogitum, où défilent toutes les stars du moment, de Gad Elmaleh à Kyan Khojandi. Il tape dans l’oeil de Christelle Graillot, la chasseuse « d’esprit Canal », qui lui propose de rencontrer Laurent Bon. Bingo, le gamin intègre dans la foulée « Le Petit Journal », l’émission de ses rêves, en parallèle du lycée. Mais l’histoire ne dit pas s’il a eu son bac. INFLUENCE DIGITALE : 76 000 abonnés Twitter, 150 000 abonnés Instagram. FAITS D’ARMES : aucun. Enfin si, c’est le seul reporter de l’équipe à avoir décroché un sourire à Jean-luc Mélenchon, à la dernière Fête de l’huma. ATOUTS : beau gosse, malin et ambitieux (!), il a surtout dix ans d’avance sur ses « futurs » rivaux. Coup de bol pour eux, il a déclaré dans une interview qu’il voyait plus son avenir sur les planches.
33 % DE CHANCES
Paul Larrouturou 31 ans
CV : il a rejoint « Le Lab » d’europe 1 en 2011, puis « Le Petit Journal » en 2015. Et non, il n’est pas le fils du politique Pierre Larrouturou (un cousin éloigné). INFLUENCE DIGITALE : 48 000 abonnés Twitter, 3 000 abonnés Instagram. FAITS D’ARMES : en mai 2013, il se fait critiquer vertement par les journalistes présents à la conférence de presse de François Hollande (qui l’envoie bouler en riant) pour avoir osé lui demander pourquoi il n’utilisait pas Twitter. Depuis, le président a posté des milliers de tweets, et le jeune homme a refait parler de lui en février dernier en démontrant, images à l’appui, que le service d’ordre du FN n’hésitait pas à utiliser la violence pour se débarrasser des journalistes. ATOUTS : c’est l’outsider de la bande. Un peu moins show-off et modeux que ses camarades, c’est aussi le mieux informé et le plus tenace.
25 % DE CHANCES