L’ALPINE DE RETOUR AU SOMMET
Avec sa nouvelle berlinette A110 présentée en mars, la marque française ressuscite son culte. Petit coup d’oeil dans le rétro.
1955
Jean Rédélé, le plus jeune concessionnaire Renault de France, se lance dans la construction de voitures de course. Comment ? En allégeant des 4CV puis des Dauphine afin de les rendre plus maniables en montagne. D’où le nom de la marque : Alpine. Le début d’une success-story à la française.
1962
Présentation de l’alpine A110, la sportive française de référence avec son châssis poutre et sa carrosserie ultra–light en fibre de verre. Le moteur Renault assure une maniabilité hors pair qui permet à l’a110 de remporter le premier championnat du monde des rallyes en 1973.
1973
Renault rachète la petite marque et oriente la production vers plus de standing avec l’a310 puis l’a610. Problème : leur lourd moteur V6 et leur aménagement plus cossu mais fragile leur valent le sobriquet de « Porsche du pauvre ». Renault arrête les frais en 1995.
2012
Tandis que les fans de « youngtimers » encensent à nouveau les bijoux passés de la marque, Renault annonce le retour d’alpine. D’abord en collaboration avec Caterham puis seule, pour profiter du marché juteux des petites sportives de caractère. Le saccage de la griffe Gordini accolée à une Clio diesel a pu inquiéter les fans. Mais, le succès de l’écurie SignatechAlpine, championne catégorie LMP2 en 2016, peut les rassurer.
2017
Alpine renaît avec une nouvelle A110 au look proche de celui de son ancêtre. « On revenait toujours au dessin de la berlinette d’origine, raconte Antony Villain, designer en chef de la marque. Il s’agit de design néorétro mais nous avons conservé la légèreté et le moteur en position centrale. » Avec 250 ch pour 1 080 kg et un 0 à 100 en 4,5 secondes, l’a110 a maintenant les performances d’une Porsche 911. Pari gagné !