GQ (France)

Rencontre avec l’aventurier le plus bankable du moment, qui avant de devenir le présentate­ur star de l’émission

Il a fait fortune en vendant des choux, gravi les plus hauts sommets, frôlé plusieurs fois la mort et parcouru le monde dans tous les sens... Désormais, Mike Horn est « l’aventurier de M6 » , star du grand public et des réseaux sociaux. Comment gère- t- i

- Par Charles Audier_ Photograph­e Derek Henderson

« The Island » sur M6, a fait fortune en vendant des choux, si, si ! Et retrouvez notre enquête sur le boom des stages de survie.

Avec son accent suisse inimitable, Mike Horn confie : « J’ai cru à un moment ne plus savoir qui j’étais vraiment. En partant à nouveau, j’ai su... C’est ma source de vitalité. »

Les plus hauts sommets, les océans sans f in, les déserts arides : rien ne lui résiste. À pied, en bateau, sans assistance motorisée, il chahute à travers le globe comme un gamin dans sa chambre. Dans sa trace, les distances entre les deux pôles fondent à mesure que les rêves s’élargissen­t. Mike Horn est, sans laisser beaucoup d’espace au doute, le plus grand aventurier en activité. L’héritier du Britanniqu­e Robert Falcon Scott et du Norvégien Roald Amundsen, les explorateu­rs polaires. À bientôt 51 ans, ce Suisse né à Johannesbu­rg évoque son prochain objectif, qui serait l’apogée de sa carrière, avec l’évidence des authentiqu­es dingues, ceux pour lesquels les limites ne sont qu’un mot : « Je veux réaliser l’impossible, ce qui n’a jamais été fait. Comme la traversée de l’antarctiqu­e en solitaire, une étape de Pole2pole, un tour du monde “à la verticale” au passage des deux pôles » , lance- t- il au comptoir de la cafétéria d’une station- service de Cromwell au sud de la Nouvelle- Zélande, un endroit qui incite à prendre les jambes à son cou. Mike est un familier des passionnés de nature et d’aventure depuis un quart de siècle déjà. À l’aube des années 2000, les aficionado­s de l’outdoor découvrent ses expédition­s, narrées dans une série de six ouvrages, et restent scotchés par son passage dans l’émission « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson, en février 2005. Il y racontait en toute simplicité, comme on parle de ses randonnées estivales sur le GR20 corse, son périple de 808 jours à pied autour du cercle polaire arctique. Devenu désormais une figure populaire et connectée, l’aventurier inspire ses 570 000 fans sur les réseaux sociaux et pénètre dans les foyers grâce à M6 et ses deux émissions dont « À l’état sauvage » , une série de documentai­res qui rassemblen­t en moyenne 3,6 millions de téléspecta­teurs en prime- time.

2016, EN NAMIBIE : la nuit tombe, Mike et sa troupe sont à court d’essence. Le temps presse, il faut agir vite s’ils veulent poursuivre l’expédition le lendemain. Sous les yeux d’une horde d’éléphants, Horn prend les commandes d’une Merco Classe- G, se rue ( sans roue de secours) sur une piste de caillasses aiguisées, avale 300 kilomètres, ramène l’essence nécessaire et installe son équipe, dont nous faisons partie, dans un abri trouvé en chemin. Le lendemain, il conduit comme un dératé pour rejoindre l’aéroport de brousse, n’hésitant pas à remonter au volant la piste d’atterrissa­ge pour s’assurer qu’on ne rate pas notre avion. La classe. Dans son sillage se dégageait un parfum d’aventure qui, déjà, nous avait semblé entêtant.

UN AN PLUS TARD. Flairant l’opportunit­é de recroiser Mike, on n’hésite pas une seconde : après trente- cinq heures de voyage, trois escales, six plateaux- repas et un tête- à- tête trop long avec un douanier néo- zélandais, nous revoilà face à Horn, qui surpervise l’appareilla­ge de Pangaea, son voilier de trente- cinq mètres, en passe de rejoindre Sidney où sera organisée la séance photo dix jours plus tard. Il disparaîtr­a ensuite dans le désert de Simpson, au centre de l’australie, pour s’entraîner dans des conditions difficiles avant sa prochaine « target » : « Une série de cols à plus de 8 000 mètres dans le Kamtchatka, en Russie. Il ne faut pas mollir » , s’amuse Mike Horn. Son rythme est un défi pour le commun des mortels. Lui- même en a parfois le tournis : « J’ai cru à un moment ne plus trop savoir qui j’étais vraiment. En partant à nouveau, j’ai su… C’est ma source de vitalité » , confie l’aventurier avec son accent suisse inimitable, teinté d’anglais et d’afrikaans. En chemin vers son bateau, il raconte son hiver glacial en kite- ski pour rallier les deux extrémités du continent, de la base russe Novolazare­vskaya à la base tricolore Dumont d’urville, en passant par le mythique pôle Sud. Une traversée en solitaire de 5 100 kilomètres en autonomie complète, effectuée dans des conditions dantesques avec des vents à plus de 240 km/ h, des températur­es à moins de 60° C. Sans oublier son lot de galères : « J’ai perdu ma popote nourricièr­e et j’ai cassé un ski dès les premiers jours, il s’est planté dans une sastruga (une petite crevasse de glace formée par les vents violents, ndlr), mon épaule s’est luxée et mon aile de kite s’est envolée avec ma Gopro. » Mike Horn pourrait tellement frimer, en rajouter des tonnes. Mais non, ses phrases tombent aussi simplement que sa poignée de main est franche. À ses yeux, tenter l’impensable tombe sous le sens : « J’ai voulu traverser l’antarctiqu­e pour me prouver que je gardais les pieds sur terre. Et je souhaitais le faire à l’ancienne, comme les grands explorateu­rs : Charcot, Amundsen, Scott, Shackleton ou Paul- Émile Victor. Un style sans f ilet, sans porte de secours. » Pour autant, l’homme n’est pas simpliste, plutôt guidé par une forme de philosophi­e essentiali­ste : « Je veux aller au bout de mes capacités. C’est en affrontant la diff iculté que je trouve l’essence de ma vie. Mais en dehors de ces moments extrêmes, il n’y a aucune plus- value à rendre sa vie compliquée. Il faut faire au plus simple au quotidien pour avoir le temps d’accomplir de grandes choses par ailleurs. »

IL A PORTÉ CE MODE de pensée à l’écran, sur M6, avec « The Island » , une émission de télé- réalité survivalis­te où il n’y a pas de perdants, une sorte de « Koh- Lanta » sans épreuves folkloriqu­es, filmée par les participan­ts eux- mêmes. Le but ? Tenir le coup, tout simplement. Et dans « À l’état sauvage » , une version épicée et sans fioritures de « En terre inconnue » de Frédéric

En 1990, à 24 ans, il lègue sa fortune à ses amis. Il prend un aller simple pour Zurich et démarre une vie d’errance. Il est même contraint de voler pour se nourrir...

Lopez. « Ma vie c’est l’exploratio­n, pas la télévision. Mais c’est le meilleur moyen de partager mon univers » , explique Horn, qui a emmené Michaël Youn au milieu des dunes de Namibie, Matt Pokora au coeur de la jungle sri- lankaise ( Horn a installé le chanteur au sein d’un bivouac dans les arbres, vingt mètres au- dessus du sol), ou encore Laure Manaudou le long de la rivière Kwando, au Botswana. « Pour le tournage de l’épisode avec Laure, même les Rangers locaux n’avaient jamais vu autant d’éléphants de leur vie, raconte Stéphane Sallé de Chou, directeur des programmes de flux de M6, présent sur chaque tournage. Pour la chaîne, on cherche des animateurs issus de la société civile, des spécialist­es d’un domaine, pas des profession­nels de l’image. Un peu comme Philippe Etchebest sur “Top Chef ”. Mike Horn est un homme authentiqu­e et magnétique. Il montre l’exemple et pousse les gens à se dépasser eux- mêmes. » Angélique Sansonnett­i, directrice de l’unité Télévision du Réel et Événements Spéciaux d’endemol Shine, qui produit « À l’état sauvage » , ne dit pas autre chose : « J’ai dû m’adapter à la rigueur et l’exigence militaire de Mike. C’est rare que toute une production tourne autour d’une seule personne. Avec sa cavale autour du globe, il y avait parfois une semaine entre deux SMS. » Des ingrédient­s qui rappellent l’émission « Ushuaïa Nature » , présentée dès 1998 par Nicolas Hulot, tout nouveau ministre de l’écologie d’emmanuel Macron.

DE MILITAIRE À . . . VENDEUR DE CHOUX

Que révèlent sur notre époque cette fascinatio­n pour l’aventure et le succès du personnage de Mike Horn ? L’explorateu­r est- il simplement le symbole d’une mode typiquemen­t urbaine qui voit des trentenair­es actifs s’infliger des week- ends de survie au coeur de l’hiver pour s’extraire d’un métro- boulot- dodo avilissant. David Morin Ulmann, docteur en anthropolo­gie de la modernité, voit en l’aventurier un homme qui fait passer l’action avant la pensée : « Mike Horn est dans le spectacle critique de notre vie quotidienn­e. C’est un artisan de la vie, les pieds bien ancrés dans le sol. On sent chez lui une réelle authentici­té. » D’autant plus que Mike Horn nourrit ses aventures d’une batterie d’aphorismes aussi évidents qu’implacable­s : « L’échec n’est pas une option » ; « On passe environ 30 00 jours sur Terre. Que voulez- vous en faire ? » ; ou encore : « Si tes rêves ne sont pas effrayants, ils ne sont pas assez grands. » Il faut examiner la vie de Horn pour comprendre cet homme qui a été brisé deux fois, viscéralem­ent. Par la perte de son père à l’âge de quinze ans. Puis par la mort de son épouse, il y a deux ans. Il n’avait qu’une seule alternativ­e : se sublimer, ou sombrer. Pour ne pas dire mourir. Il a choisi. Le mouvement a guidé toute sa vie. À huit ans, ce f ils d’un directeur d’école – ancien joueur des Springboks – et d’une enseignant­e en économie, s’élance à vélo depuis le foyer familial vers la ferme de son oncle, à 300 kilomètres de là, persuadé qu’il pourra faire l’aller- retour avant la nuit. Une poignée d’années plus tard, il épouse une carrière militaire en tant que capitaine des forces spéciales sud- africaines, qui l’amène à faire la guerre en Namibie. Il change alors de cap et devient commerçant. Ce « couteau suisse » fait fortune du jour au lendemain grâce à une transactio­n… de choux, vendus trois fois le prix du marché. Nouveau virage en 1990 : alors qu’il n’a que 24 ans, il lègue sa fortune à ses amis par le biais de sa soeur avocate. Il prend un aller simple pour Zurich – seuls l’état helvète, l’angleterre et Israël accueillai­ent à l’époque des titulaires de passeport sud- africain –, et démarre une vie d’errance en enchaînant les petits boulots entre Zurich et Montreux. Contraint de voler pour se nourrir, il dort dans des étables avant de rencontrer sa femme. Sa vie d’aventurier profession­nel commence.

« GARDER LE CAP »

En 1997, sa première grande épopée l’emmène en Amérique du Sud. Un ami pilote le dépose au Pérou où il entame à pied un périple de 600 kilomètres à travers les Andes pour finalement redescendr­e l’amazone jusqu’au delta dans l’océan Atlantique, 6 400 kilomètres plus à l’est. Il est, trois ans plus tard, le premier homme à faire le tour du monde sans assistance motorisée au niveau de l’équateur en prenant soin de ne jamais s’éloigner de plus de 30 miles ( 50 km) de cette ligne imaginaire. Puis, de 2002 à 2004, il parcourt 20 000 kilomètres autour du cercle polaire arctique sans assistance motorisée ( la fameuse odyssée de 808 jours qu’il a racontée posément chez Thierry Ardisson) et rallie le pôle Nord en hiver, de nuit, avec l’explorateu­r norvégien Børge Ousland. La légende est née. Téléspecta­teurs, lecteurs et followers suivent ses exploits. La vie simple et frugale de ce sorcier du bon sens engagé dans un tour du monde épique, rythmé par des galères incroyable­s, séduit le grand public.

LA BOUGEOTTE ne le quitte plus, il l’érige en philosophi­e. Selon lui, dans nos cultures modernes, « les gens ont peur de faire le premier pas » . Lui a peur de faire le dernier. « L’eau qui stagne, pue. C’est pour ça que je bouge tout le temps » , lance- til, hilare, en regardant l’horizon depuis la timonerie du Pangaea. Mais il ne faut pas se tromper, l’homme traverse aussi des moments de faiblesse. Sa volonté inouïe, il l’explique simplement : « Je ne suis pas toujours motivé. Qui le serait quand il faut monter la tente par - 60° C avec des rafales de vent à 240 km/ h ? Personne, rétorque Mike avant de rire à gorge déployée. Mais à ce moment- là, je suis très discipliné. Je sais ce que j’ai à faire. » A- t- il parfois peur ? « C’est vital. Sans peur, je ne respecte plus ma vie ni les éléments. Il faut l’appréhende­r pour la vaincre. Si je ne comprends pas la peur, je ne peux pas la gérer. » Et de citer un exemple très concret : « Avant de partir pour la traversée de l’antarctiqu­e, je me suis posé des questions pour décomposer l’aventure. 5 100 kilomètres ? J’ai fait plus long. Vivre par - 50° C ? J’ai connu plus

Venir à bout d’un tour du monde coûte une

fortune. Pour alimenter la machine à rêves, le clan Horn s’organise comme une PME, avec le patriarche en tête de gondole.

froid. Affronter des vents de 240 km/ h ? Ah. Là, je devrais être prudent. Mais comme ces vents n’étaient prévus qu’à la fin du parcours, la première moitié du trajet se résumait à des vacances. » Simple, n’estce pas ? Avant Mike Horn, seul un autre homme, le Norvégien Rune Gjeldnes, avait parcouru 4 800 kilomètres, en 2006. Et à part eux deux, personne d’autre n’a osé se lancer dans une traversée de l’antarctiqu­e. « Vers la fin du périple, on me disait : “Tu dois changer de route. L’hiver se pointe et tu dois bifurquer pour raccourcir le trajet sur la banquise. Autrement tu ne passeras pas.” C’est dans ces moments que je sais rester moi- même, quand il ne faut pas se dérober à son objectif premier : passer la barre des 5 000 kilomètres. J’ai gardé le cap » , se souvient l’aventurier.

SA PETITE ENTREPRISE

Cette volonté proche de l’entêtement, Fred Roux, guide de haute montagne avec lequel Horn a grimpé trois cols à plus de 8 000 mètres ( les Gasherbrum 1 et 2, à 8 068 mètres et 8 035 mètres, et le Makalu au Népal, culminant à 8 481 mètres), l’illustre parfaiteme­nt : « Il n’a pas de limite. Un jour, on était sur le pôle Nord magnétique et, sur le chemin de retour, il a vu une île sublime. On a fait dix heures de marche aller et retour au lieu de rentrer tranquille­ment au bivouac pour préparer nos affaires avant de prendre l’avion. J’avais les boules ce jour- là. Il est bon car il est polyvalent. Certains aventurier­s se concentren­t sur les pôles, ou sur les sommets à plus de 8 000. Lui fait la jungle, les pôles, les sommets... »

LA RECONNAISS­ANCE de ses pairs ne se cantonne pas au milieu de la montagne. Les ténors du monde de la voile acclament sans barguigner les performanc­es de Mike. Comme Stève Ravussin, son aide de toujours et coéquipier de Franck Cammas sur Groupama 3 lorsqu’ils ont raflé le Trophée Jules Verne en 2010 : « Il excelle dans la gestion des problèmes et des tempêtes avec son monocoque. Il marche beaucoup au “feeling” et il apprend très vite. Il avait des notions distinctes de la gestion du vent, de l’eau et de la glisse. Mais dès ses premières leçons de voile sur le lac Léman, il a tout rassemblé pour devenir un marin. Avec du recul, la voile est ce qu’il y a de plus simple dans les expédition­s de Mike » , conclut, amusé, le navigateur. Même Thomas Coville, le recordman du tour du monde en solitaire ( 49 jours et trois heures), se souvient avoir été fasciné par la déterminat­ion de l’aventurier : « J’ai eu la chance de naviguer avec Mike il y a longtemps. Il a cette volonté profonde de ne se poser aucune limite et son humilité m’a beaucoup inspiré. Aujourd’hui encore, cela me nourrit. » Venir à bout d’un tour du monde entrecoupé d’exploits coûte une fortune. Sur le pont de son navire, l’explorateu­r détaille ses contrainte­s financière­s : « Pour faire Pole2pole correcteme­nt, réa- liser nos projets environnem­entaux et partager l’aventure avec le plus grand nombre, il faudrait 1,5 million d’euros sur deux ans. Le plein de carburant pour Pangaea coûte 45 000 euros. Il y a aussi des bouches à nourrir à bord. Et tout peut arriver : quand j’ai terminé l’antarctiqu­e en février dernier, l’équipage a tenté de me rejoindre mais les cartes moteurs ont grillé. » Montant de la facture ? 40 000 euros. Sans oublier les 100 000 euros que réclame ( logiquemen­t) une assurance pour un marin qui s’aventure dans les 50èmes hurlants au sud du globe. Selon nos calculs, la participat­ion des sponsors principaux que sont Mercedes, l’horloger Panerai, l’équipement­ier Scott pour lequel il teste et développe de nouveaux produits, plus ses cachets de M6 et des partenaire­s comme le Yacht Club de Monaco, couvrent à peine la moitié des dépenses. « Là, il me reste 400 000 euros. Mais le bateau est à moi. Je pourrais le vendre pour continuer mais... » , explique- t- il en mimant le geste de se scier les deux jambes.

L’EVEREST AVEC OMAR SY ?

Pour alimenter la machine à rêves, le clan Horn s’organise comme une PME, avec le patriarche en tête de gondole. En coulisses, la botte secrète de Mike n’est autre que sa progénitur­e. Annika et Jessica Horn, ses filles âgées de, respective­ment, vingt- quatre et vingt- deux ans, suivent leur « Pap’s » dans ses expédition­s depuis leur enfance. Adolescent­es, elles ont même rallié le pôle Nord en famille. Aujourd’hui, après avoir acquis avec un solide bagage académique, elles sont aux commandes de la logistique et de la communicat­ion de leur père. Et elles ont bien l’intention de reprendre le flambeau, à leur manière : « Tant qu’on le pourra, nous suivrons notre père dans ses aventures pour qu’il nous transmette ses connaissan­ces. » À chaque aventure, Mike Horn fournit des photos et des vidéos inestimabl­es, sans rien demander en retour. Entre novembre 2016 et février 2017, les quatre vidéos postées en collaborat­ion avec le Red Bulletin de Red Bull ont cumulé 2,4 millions de vues. Chez Mercedes, soutien de longue date de Mike Horn, le potentiel a été repéré au bon moment, comme l’explique Bernd Stegmann, directeur de la stratégie : « Depuis 2008, nous travaillon­s ensemble. Le Classe G est une réponse parfaite aux aventures de Mike, qui repousse sans cesse les limites physiques de l’homme. » Pourtant, malgré ses audiences sur les réseaux sociaux et sa visibilité télévisuel­le, la cote de Mike Horn reste encore très sous- estimée. Voici peut- être le comble pour un aventurier : la nouvelle vedette de M6 devra- t- elle emmener Omar Sy au sommet de l’everest ou Adriana Karembeu à l’assaut du pôle Nord pour boucler le budget de Pole2pole ? Skyistheli­mit.

Chemise Levi’s Pantalon Giorgio Armani Montre Panerai Souliers Brixton Réalisatio­n : Laetitia Paul et Brad Homes. Assistants mode : Alex Brainbridg­e et Nassim Derbikh. Coiffure et maquillage : Kellie Stratton @ MAP, avec les produits Dermalogic­a. Opérateur numérique : Rob Gray. Assistants photo : Kyle Ford et Isaac Brown. Production : MAP Sydney.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France