François Pinton, une saga française
— Prenez garde ! L’esthétisme de vos lunettes reflète votre personnalité. Que vous soyez myope ou astigmate, à la recherche de lunettes de soleil, la troisième génération de la famille Pinton, représentée par Philippine et Alexis, vous livre ses conseils pour trouver la pierre philosophale. L’opticien Robert Pinton, grand technicien à l’incroyable sens artistique, fonda en 1954 la maison François Pinton dans le Jura, creuset de la lunetterie française. Le grand succès masculin de la maison, le modèle Ona O, fut dessiné pour Aristote Socrate Onassis. Et cette monture aux larges branches est devenue la signature stylistique de l’armateur grec. Une monture de qualité se définit selon trois critères : la provenance, la matière première et l’assemblage. « En France, la lunetterie artisanale a su conserver sa grande technicité et un savoir- faire d’excellence, observe le responsable commercial, Alexis Pinton. Nos artisans locaux travaillent la forme dans la masse avec un acétate français, noble et légèrement flexible. Nos faces s’assemblent aux branches grâce à des charnières et des rivets de qualité supérieure » , précise le petit- fils du créateur. Quant aux solaires, elles cachent le regard, offrant une plus grande liberté de style. « Lors de l’essayage, la monture doit suivre la courbe des sourcils. Les yeux centrés dans le verre, cela s’appelle l’écart pupillaire, mentionne la directrice artistique, Philippine Pinton. Les règles sont légion. La couleur de la monture s’accorde au teint, à la couleur de vos cheveux et à votre barbe. La forme de votre visage, rond, ovale ou carré, déterminera la forme adéquate… Au final, il n’y a pas de règle. Faitesvous plaisir, osez prendre ce qui vous plaît » , conclut la jeune créatrice. Pour bien choisir, il est avant tout recommandé d’observer les détails qui font la qualité, comprendre les règles, savoir les contourner. Et si possible, acheter des lunettes made in Jura.