JEUX VIDÉO Les nouvelles versions de Call of Duty et FIFA repoussent les limites du réalisme. Match au sommet.
Les très attendues nouvelles versions de Callofduty et FIFA repoussent encore une fois les limites du réalisme. Petit comparatif.
CALL OF DUTY WWII
LE CV : 240 MILLIONS D’EXEMPLAIRES vendus depuis le premier opus de la saga, en 2003 ( soit un toutes les deux secondes). Call of Duty est un succès planétaire qui a généré près de 12 milliards de dollars de recettes. Le quatorzième titre, dédié à la Seconde Guerre mondiale, marque un retour aux sources et s’annonce déjà comme incontournable.
UN NOUVEAU MODE. Avec WAR, le joueur remplit une mission en équipe à partir d’une carte, comme reprendre un village en assurant la sécurité d’un convoi de blindés avant de tout faire sauter et de filer à l’anglaise.
LE RETOUR AUX SOURCES. Le joueur plonge dans l’enfer des événements historiques comme la bataille de Marigny du 26 juillet 1944. Nouveauté : pour plus d’authenticité, des musées militaires ont permis aux ingénieurs d’utiliser des armes anciennes afin de capter les vrais sons d’époque.
UN JEU ÉGOÏSTE. C’est le hic. Même le mode coopération ne se fait pas en écran séparé. Chacun chez soi, avec sa console et son jeu. Dommage.
LE DÉFAUT. Son plus grand atout se révèle aussi comme son talon d’achille : le réalisme. Esthétiquement irréprochable, mais sombre émotionnellement, le jeu nous replonge dans les tranchées. Est- ce vraiment nécessaire ? SORTIE LE 3 NOVEMBRE (69,99€)
FIFA 18
LECV : 25 SAISONS CULTES. Lancé en 1993, FIFA passe rapidement à la 3D en 1995 et s’impose partout. Normal puisqu’il met en scène un match de football, sport le plus pratiqué au monde. Vendu dans 180 pays, en cinq langues, FIFA 17 a déjà totalisé plus de 366 millions de matchs rien qu’avec le mode FIFA Ultimate Team ( en ligne).
UN MODE QUI PERDURE. Former son « poulain » passionne les joueurs se rêvant en Pep Guardiola ou Arsène Wenger. C’est possible sur FIFA et le mode revient avec une « saison 2 » qui propose d’ériger un joueur virtuel, Alex Hunter, au rang de Beckham en Premier League.
DES MATCHS RÉALISTES. Des dribbles précis, des centres polyvalents, la personnalité des joueurs calquée sur leur comportement in real life et des mouvements toujours plus réalistes. On se croirait presque dans un « vrai » match.
UN JEU POUR TOUS. Parfait pour définir une hiérarchie dans un groupe d’amis avec le salon en guise d’arène et les manettes qui passent de mains en mains pour sacrer le nouveau Messi de la console.
LE DÉFAUT. La franchise est destinée aux monomaniaques. Si vous ne jouez pas tous les jours, la reprise vous assure de sévères humiliations. Est- ce vraiment nécessaire ? SORTIELE 29 SEPTEMBRE (69,99€)